8èmes Rencontres Economiques Territoriales : penser le Sophia Antipolis de demain

Les 8èmes Rencontres Économiques Territoriales se dĂ©roulaient ce vendredi au Mouratoglou Tennis Academy de Biot. Le Maire d’Antibes-Juan-Les-Pins et PrĂ©sident de la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration Sophia Antipolis Jean Leonetti Ă©tait prĂ©sent, ainsi que Jean-Pierre Savarino, PrĂ©sident de la CCI Nice CĂ´te d’Azur et Philippe Renaudi, PrĂ©sident de l’UPE 06.


Au programme de ces Rencontres, deux tables rondes animĂ©es par plusieurs intervenants. Les deux thĂ©matiques abordĂ©es Ă©taient le futur de l’amĂ©nagement territorial de Sophia Antipolis, et l’intelligence artificielle. Voici quelques chiffres pour comprendre l’importance et le poids Ă©conomique de la zone :

  • Sophia recrute 1000 emplois par an
  • 35% des entreprises ont plus de 50 salariĂ©s
  • La superficie dĂ©diĂ©e aux activitĂ©s commerciales est passĂ©e de 23 000m2 en 2015 Ă  33 000m2 au premier trimestre 2018
  • Un chiffre d’affaire de plus de 5 milliards d’euros.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Sophia Antipolis a connu un dĂ©veloppement très fort depuis quelques annĂ©es. Si le site ne contient pratiquement aucun siège social de grandes entreprises, il attire de très nombreuses start-up. Notamment dans le domaine des nouvelles technologies. Aujourd’hui, le dĂ©fi principal est de rĂ©organiser le coeur de Sophia afin de lui donner une lisibilitĂ© territoriale. BientĂ´t, 70 000 personnes travailleront sur place, d’oĂą l’importance de penser Ă  de nouvelles infrastructures. La CCI rĂ©flĂ©chit, par exemple, Ă  la question de la mobilitĂ©. Sophia souffre d’un engorgement très fort Ă  certaines heures, causĂ© par les nombreux vĂ©hicules. Des solutions alternatives sont en discussion pour permettre une plus grande fluiditĂ© du traffic (Covoiturage, voiture autonome, transports en commun). Jean Leonetti est Ă©galement revenu sur l’urbanisation souvent critiquĂ©e de Sophia en affirmant que 35 000m2 de projets avaient Ă©tĂ© gelĂ©s. Selon lui, l’espace est encore composĂ© de 90% d’espaces verts.

Certaines pistes ont Ă©tĂ© Ă©voquĂ©es afin d’amĂ©liorer le quotidien des salariĂ©s, comme la valorisation du tĂ©lĂ©travail, encore trop timide dans les entreprises. Jean leonetti a aussi Ă©voquĂ© l’idĂ©e de construire des habitations Ă  l’intĂ©rieur de Sophia Antipolis, rĂ©duisant ainsi les trajets domicile-travail. Un appel est lancĂ© pour une rĂ©flexion autour du temps de travail. Cette notion peut paraĂ®tre dĂ©suète dans le secteur tertiaire qui mise tout sur l’efficacitĂ©. Or Sophia Antipolis est peuplĂ© d’entreprises qui dispensent des services. Le dĂ©bat est engagĂ©.

La deuxième table ronde Ă©tait consacrĂ©e Ă  l’intelligence artificielle, qui touche presque tous les secteurs d’activitĂ©s aujourd’hui. Les intervenants ont longuement parlĂ© d’une certaine Ă©thique des algorithmes, thème au cĹ“ur de l’actualitĂ© depuis quelques annĂ©es. «Il ne faut jamais s’empĂŞcher de faire des dĂ©couvertes. Aux Hommes de choisir s’il faut les appliquer ou pas. Il faut toujours ĂŞtre dans l’intĂ©rĂŞt humain», a dĂ©clarĂ© Jean Leonetti.

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