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20 avril 2024

Summer movies : Tarantino, Besson et les Suédois givrés

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Contrairement à une idée reçue, les sorties cinématographiques de l’été ne sont pas (ou plus) résiduelles. C’est ainsi qu’en quelques jours nous avons pu apprécier trois films tout à fait sympathiques.

ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD (Quentin Tarantino, USA)

C’est avec une certaine impatience que nous avons assisté mollement allongés sur les sièges spéciaux de la salle Dolby du Pathé Gare-du-Sud (cf photos) à la projection du dernier Tarantino, un des rares films de la sélection officielle que nous avions manqué à Cannes au mois de mai.
Nous suivons à Hollywood, en 1969, les tribulations de Rick Dalton (Leonardo Di Caprio), un acteur sur le déclin, et de son homme à tout faire Cliff Booth (Brad Pitt).
La première partie est un peu paresseuse pour un Tarantino malgré les savoureuses prestations de deux acteurs vedettes. La deuxième partie est plus riche avec une histoire haletante qui relance heureusement l’intérêt du spectateur pour ce film très long (2 h 39).
Un film moins drôle et parodique qu’il n’y parait parce qu’il marque, avec l’assassinat de Sharon Tate en toile de fond du scénario, la fin prématurée du rêve hippie et du « Peace and love ».

ANNA (Luc Besson, France)

Du pur Besson : une fille, superbe mannequin slave comme il se doit (Anna Poliatova, Sasha Luss à la ville), est recrutée par le KGB dans les sulfureuses années 90. Et comme la bougresse est fichtrement douée pour l’assassinat d’Etat, elle va bien sûr intéresser la CIA. Mais un instinct de conservation très développé va lui permettre de survivre à cette rivalité.
Dans un style qui évoque la BD (et ses invraisemblances), on ne s’ennuie pas un instant. Mais il n’est pas certain que dans nos mémoires cinéphiliques les aventures de la belle Anna ne se mélangent pas avec celles de Nikita et Lucy, autres héroïnes bessoniennes.

MIDSOMMAR (Ari Aster, Suède-USA).

Un groupe de jeunes américains plus ou moins anthropologues se rendent dans un village isolé du nord de la Suède pour suivre les rituels border line du solstice d’été de la population locale, des ruraux bien givrés qui à l’évidence supportent mal les rayons du soleil de minuit.
Ce film d’horreur lui aussi très long (2 h 30), sans grande surprise de scénario, est d’une grande beauté plastique et certaines scènes sont à la fois vénéneuses et grandioses (à moins que ce ne soit l’inverse). Il y a deux ans presque jour pour jour nous étions dans cette région de Suède : rétrospectivement nous pouvons dire, vu les mauvaises pratiques de la population locale, que nous avons eu de la chance !

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