

En noir et blanc
L’exposition que nous offre Patrick Gauthey est particulière : les photographies ont été prises à l’aide d’un appareil photo numérique et travaillées comme des photos argentiques. Toute l’originalité réside alors dans le « mélange de l’ancien et du moderne ». En réalisant des clichés en noir et blanc, cela permet selon Patrick Gauthey de retrouver toute l’exactitude et la subtilité de l’image. Pour redonner à l’image toute son authenticité, il utilise également des logiciels de retouche photo. Mais la technologie ne fait pas tout : « si on n’a pas l’œil pour traiter une photo en noir et blanc, et si la photo que l’on prend est floue, elle restera floue même avec un logiciel photo ». Pour lui, la plupart des gens consacrent plus de temps aux photographies en noir et blanc qu’à celles en couleurs. Mais pourquoi cette fascination pour le noir et blanc ? C’est pour Patrick Gauthey un mystère. Les photographies permettent de raviver des souvenirs. Et de plus, quand il observe ses portraits, il associe automatiquement de la musique aux femmes qu’il voit.


Comment se fait le choix d’une photo ?
En photographie, tout est une question d’émotion personnelle, de cadrage et de lumière. Il est important pour un photographe de donner un moment d’émotion à la personne qui va visualiser l’image. Et pour Patrick Gauthey, il est primordial que le public entende de la musique lorsqu’il observe « ses femmes ». Pour cette exposition, Patrick Gauthey a dû faire une sélection, ce qui n’a pas été le plus facile. Et c’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il se remémore les moments qu’il a passé à photographier Grace Kelly, Nicole Henry et tant d’autres. Il aura fallu 3 ans à Patrick Gauthey pour réunir ces photographies. Mais avec ses idées plein la tête, il espère que sa prochaine exposition sera consacrée aux hommes et au jazz, pour le plus grand plaisir de nos yeux.