Le CNRS a lancé l’exposition « L’océan si fort et si fragile » sur la Promenade des Anglais

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Jusqu’au 28 août, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) s’invite sur la Promenade des Anglais. Une exposition en plein air, en face du Centre Universitaire Méditerranéen (CUM), dans le but de sensibiliser.

Sur quelques mètres, 21 panneaux sont installés. Tous décrivent, informent et alertent. Les affiches intriguent : les coureurs jettent un œil au passage, certains marcheurs prennent le temps de s’arrêter pour lire leur contenu. Un travail de grande envergure, rassemblant « océanographes, biologistes marins, chimistes, physiciens, climatologues, écologues, ingénieurs en robotique, généticiens, bio-informaticiens, spécialistes de l’acoustique marine, cartographes, économistes, sociologues… ».

Cinq volets pour comprendre

L’exposition est organisée en plusieurs parties distinctes : sensibiliser pour mobiliser – un océan d’innovation – protéger les richesses de l’océan – que sera l’océan demain ? – explorer l’océan aujourd’hui. 

Comme bon nombre d’événements organisés durant l’Année de la Mer à Nice, il s’agit d’éduquer le grand public face aux dangers suivants : « surexploitation des ressources, pollution plastique, réchauffement, adification… ».

Le CNRS insiste sur le fait que l’espèce humaine ne peut vivre sans l’océan : « Si l’océan produit une grande partie de l’oxygène que nous respirons et régule le climat, les ressources marines, issues de la pêche et de l’aquaculture, sont cruciales pour l’alimentation mondiale […]. De nombreuses sociétés, même non côtières, dépendent étroitement, de la biodiversité marine et tirent de multiples bénéfices d’un océan en bonne santé. »

Proposer des solutions concrètes

L’objectif n’est pas seulement de dresser un constat alarmant. Chaque panneau met également en lumière les initiatives et pistes d’action pour inverser la tendance. Qu’il s’agisse de nouvelles technologies de surveillance des fonds marins, de projets de restauration des écosystèmes côtiers, ou encore d’alternatives durables à l’exploitation des ressources, l’exposition souligne le rôle central de la recherche scientifique. Le CNRS met en avant le développement de « nouveaux polymères biodégradables et innovants ».

Un signe d’espoir naît grâce aux progrès technologiques. Des capteurs et des plateformes de mesure robotisées permettent aux scientifiques de « mieux comprendre le secret des mers ». « Beaucoup ont été développés au CNRS […]. Les scientifiques peuvent désormais suivre une multitude de paramètres océaniques : température, salinité, mais aussi concentration en gaz, d’éléments chimiques ou présence de vie marine… », peut-on lire sur un des panneaux.



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