

Sa musique qu’elle nous fait découvrir dans cet album qui n’a pas d’étiquette définie. Elle nous convie dans sa famille aux influences musicales multiples : folk, soul, rap, jazz, groove, R’n’B. « Les voix se mélangent, enfantines, matures, féminines, masculines ». Chanson d’amour, chanson d’espoir, chanson de fraternité, chanson de respect, chanson amusante aussi et « chanson cucul » parfois. On s’amuse à l’écouter !
Eric Serrat de passage à la Fnac a même révélé au public : «chez les Célarié, tous les soirs, ils font un bœuf. Ils tapent sur la table. Ils chantent. Ce sont quatre gosses qui jouent ensemble. Il y a vraiment un esprit de famille chez les Célarié.»
Alors, n’êtes-vous pas tentés pour la connaître davantage ? Nice-Première, si, et elle a même eu le privilège d’entrer dans cette joyeuse famille très soudée et complice, 100 % bonheur.
Bienvenue chez la « Family Groove » !
Nice-Première : Quelle est l’origine de la « Family Groove » ?
Clémentine Célarié : La maison, la famille, le noyau de notre vie quotidienne. 
Abraham : On reproduisait aussi des chansons qu’on aime bien à la maison. (Rires).
N-P : Clémentine, présentez-nous votre « Family Groove » ?
C.C. : C’est un disque qui regroupe mes trois enfants et moi. C’est un des moments de ma vie intime et très importante avec des thèmes de chanson qui sont super précieux pour moi et mes enfants. C’est comme un album de photos musicales comme le décrit Abraham. Qu’est ce que tu dirais de plus ?
A. : C’est un moment assez précieux, figé dans le temps qu’on a en objet.
C.C. : Imprimé !
A. : C’est un symbole pour nous.
N-P : Quels thèmes abordez-vous ?

N-P : C’est un album que vous aviez envie de faire depuis pas mal d’années ?
C.C. : Oui, la fabrication n’a pas été longue, l’inspiration non plus.
A. : On aurait pu en faire une dizaine d’album (Sourire) Ce qui a été long, c’est de le défendre et que les gens donnent de l’importance.
N-P : Comment ça s’est passé avec les maisons de disque ?
C.C. : La galère totale

C.C. : En fait, le concept, il est de lui-même. On aurait pu commercialiser ce concept. En tirer un côté très package comme ils disent maintenant. Genre moi j’aurais dit : oui c’est familial. J’aurais mis en avant le côté people. Mais non, notre album est sincère, il n’est pas formaté. Il y a des gens qui ont dit : « Tiens ! pourquoi elle met ses enfants en avant ? »
A. : Ils croyaient que c’est un truc calculé et pas du tout naturel.
C.C. : Justement, ce n’est pas du tout calculé et c’est bien pour ça que c’est un problème. Aujourd’hui, quand on ne calcule pas les choses quelquefois on a du mal. Alors c’est un long travail. Mais je sais ce qu’il va se passer dans l’avenir, je touche du bois : moi je vais faire un album solo, Abraham va faire son album solo et puis on va se retrouver les enfants me dépasseront (Sourire). Gus va sûrement devenir musicien car il est très doué. Balta se dirige plutôt vers le foot. Mais ça n’empêche pas qu’il y aura des moments où l’on va se retrouver et on fera notre Family Groove. L’année prochaine, on fait le festival d’Avignon pendant un mois, c’est très important.
A. : Peut être que lorsqu’on fera notre petit chemin chacun, les gens comprendront.
C.C. : Et puis, c’est avant tout un album de scène. On a travaillé beaucoup à la maison. Abraham m’a beaucoup aidé pour les phrasées du rap. Moi je suis plus jazz. C’est le début d’une histoire. Quand je serais vieille, que j’aurais 80 piges, inch’allah comme dirait l’autre, et eux ils seront là (Sourire).
C’est un truc de talent. Ce n’est pas parce que ce sont mes enfants que j’ai fait un album. C’est parce qu’ils ont du talent. Gus a un grand talent de guitariste, il compose de plus en plus, Abraham a un grand talent de compositeur et de parolier, il écrit des textes supers. Excuse-moi de parle de toi devant toi (Sourire). Dans mon prochain album solo, je lui demanderais sûrement de me faire un ou deux textes. C’est le début de quelque chose. C’est chouette de venir à la Fnac à Nice, d’échanger avec les gens.
N-P : Après cet album en famille, un album solo ne vous tente-t-il pas ?
A. : Oui. Je le prépare en ce moment. Ça me tient à cœur. Un album solo en tant que Tismé, mon nom de scène. Je n’ai pas encore celui de l’album mais j’y travaille. (Sourire) L’album sera en français.
N-P : Quelles textures musicales ?
A. : En France, j’aime bien Mc Solar, j’aime aussi beaucoup les textes d’Abd-al-Malik.
N-P : Abraham, quelle mère est Clémentine Célarié ?
A. : C’est une maman très sympa. (Sourire) C’est délicat pour répondre, il me faudrait une journée. On ne décrit pas sa mère en quelques mots. En plus, c’est gênant devant elle (Sourire).
C.C. : On est très pudique dans la famille. (Clémentine Célarié se bouche les oreilles).
A. : Elle a une soif de créativité qui est énorme et je pense qu’elle nous l’a bien transmise.
N-P : Et vous Clémentine, quel fils est Abraham ?
C.C. : J’ai le même problème que lui. (Rires) En plus, j’en ai trois. Je ne peux pas répondre à cette question. J’ai une chance incroyable. Je m’en rends compte quand je 
N-P : Dans une chanson, vous dites « J’ai si peur », de quoi ?

N-P : Théâtre et musique en ce moment !
C.C. : Oui (Sourire) , je suis au théatre avec Jean Réno jusqu’au 31 décembre dans une comédie qui s’appelle « Les Grandes Occasions ». Avec la « Family Groove », on va faire d’autres Fnac d’ailleurs. Mais le grand truc, c’est en juillet avec le festival d’Avignon pendant un mois et il y aura même un soir où toute la famille sera réunie, mon père qui a 85 ans lira des nouvelles et ma mère jouera du piano. Puis je serais en tournée toute seule pour mon onewomanshow qu’Abraham a mis en scène.
Où se procurer l’album ? « Family Groove »
Où écouter leur album ? MySpace








