C’est un Fabien Marsaud détendu et accessible qui nous a séduit quelques heures avant son entrée en scène. Fils d’une mère bibliothécaire, c’est pourtant par la musique qu’il développe son goût des phrases. Passionné par le verbe, ingénieux par son style, il joue avec les mots avec beaucoup d’humour et ses messages optimistes rompent avec le traditionnel cliché de l’artiste Dionysien.
C’est autour d’une équipe de trois musicien que Grand Corps Malade évolue sur scène. Ses amis de longue date accompagnent les textes d’une musique minimaliste lorsque la poésie n’est pas récitée à cappella. L’ambiance est feutrée, les jeux de lumière omni présents et la diction parfaite. Car si les textes sont savamment travaillés, le charisme et l’élocution de l’artiste sont à la hauteur de sa réputation.
Cette soirée marqua le lancement de la saison culturelle du Palais des festivals et des congrès, placée sous le signe de l’ouverture et du multi culturalisme. Danse, théâtre et concerts viendront animer les soirées de la capitale mondiale du cinéma.
Cette année encore, Cannes fera encore beaucoup parler d’elle comme une ville définitivement ouverte à tout et à tous.
S Buttigieg