Une 29ème édition du Festival du Livre sur le thème de la protection

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Le Festival du Livre 2025 a débuté ce vendredi au Jardin Albert 1er. Une 29ème édition sous le signe de la liberté, de la nature, et du dialogue entre générations.

Sous les arbres du Jardin Albert 1er, la scène est posée sous un chapiteau : micros, discours, éclats de voix… et sirène de police. Allain Bougrain Dubourg réagit et sourit : « Y a alerte, faut y aller ! » Le président d’honneur du Festival cette année, ardent défenseur de la cause animale, donne le ton.

Nice, capitale des mots et des engagements

Pour cette 29ème édition, le Festival du Livre s’ouvre sous le thème fort de la protection de l’homme, de la femme, de l’enfant et de la nature. Une suite logique à « l’année du courage » célébrée en 2024. « Il faut du courage pour agir », insiste Christian Estrosi, qui annonce une aire marine protégée d’ici fin 2025, du cap de Nice à l’embouchure du Var, à proximité de l’aéroport international. Et dans dix jours, Nice accueillera le Sommet de l’Océan. « Je n’ai pas hésité à dire oui, confie Christian Estrosi, c’était pour les Niçois et les Niçoises. »

Des prix littéraires pour petits et grands

Sous les applaudissements, le prix Nice Baie des Anges 2025 est remis à Andreï Makine, de l’Académie française, pour « Prisonnier du rêve écarlate ». Un choix salué comme une évidence : « ce livre traverse les générations », glisse Franz-Olivier Giesbert, directeur artistique du festival et président du jury. Makine voit dans cette récompense un hommage à tous les Russes exilés accueillis à Nice après la révolution et la guerre civile en Russie. Il reprend même les mots du Pape Léon XIV, rappelant la nécessité de « reconstruire les ponts ».

De plus, le festival n’oublie pas les plus jeunes. Le prix Le Livre des Élèves de Nice est attribué à Florence Hinckel, pour « Chun, le panda baby-sitter ». « Être choisie par les élèves, c’est l’un des meilleurs prix possibles », déclare-t-elle, touchée.

La lecture comme arme politique 

En ces temps de tensions sociétales, le festival s’érige en contre-modèle, autour d’« un homme fort » comme Boualem Sansal, président d’honneur du Festival l’année dernière, que Nice soutient ouvertement ; le portrait de Boualem Sansal étant affiché sur le fronton de la mairie. Au Festival, la littérature n’est pas un décor : elle est un engagement. Et chaque mot lancé depuis le Jardin Albert 1er semble s’envoler avec l’ambition d’éveiller les consciences.

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