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19 avril 2024

Fanga : symbiose du jazz, funk et hip-hop

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jpg_jpg_DSCN3873-2.jpgAlors le public niçois vous a t-il séduit ?

Yves alias Korbo : Il y avait une ambiance très agréable. Je crois que les spectateurs se sont fait plaisir et nous aussi d’ailleurs.
Julien, surnommé Juju : Dans la région, j’ai l’impression qu’ils sont assez fêtards. A Nice, ou il y a moins de concert, les gens profitent davantage dès que sa bouge.

Vous avez touché un peu à tout. Expliquez nous votre évolution musicale ?

Yves : Je viens de l’univers du hip-hop. Alors j’ai eu envie de m’élargir à autre chose, de briser les barrières. Du coup j’ai perdu pleins de potes (rires). Mais j’en ai rencontré d’autres!
J’aime bien cette forme puriste du hip-hop dans l’afro-beat. Je suis né en Afrique, alors j’essaie de retranscrire mes racines dans la musique. Je m’exporte.
Juju : Depuis la rencontre avec Serge Amanio, on a eu envie de changer de direction. Avant on travaillait avec des boites à rythmes, des pédales à effets maintenant on a les instruments. Parce qu’il faut que sa bouge.
Yves : D’ailleurs juju est un des premiers venu. Les autres ont intégré le groupe par bouche à oreille. On vient tous d’un univers différents. Le percussionniste s’est initié dans la forêt africaine, le batteur vient du milieu jazz, le pianiste a fait le conservatoire de Lyon et Julien est plutôt jazz funk rock.
C’est un réel plaisir de partager. Chacun amène sa note musicale, son amour pour la musique. Et notre inspiration est cadrée par Serge.
L’important est de ne pas laisser trop transpirer nos influences, pour que notre musique ne devienne pas un fourre-tout.

Vous êtes sept dans le groupe, comment ça se passe sur scène, au quotidien ?

Yves : On est une petite famille. Entre nous on se protège. Celui qui est fatigué ou irritable, il se met à l’écart. On a tous des caractères très différents, mais on se complète.
Juju : Humainement, c’est vraiment très enrichissant. Du collectif né d’autres courants. Travailler ensemble procure de bonnes énergies et j’en ai profiter pour faire mon bébé : « The Afrorokerz ». L’afro-beat est compatible avec le rock. J’ai garder les rythmiques en apportant de nouvelles choses et ça donne encore un autre style. En fait on est pas nombreux en France à faire de l’afro-beat. Et pourtant, il y a énormément de possibilités. Et nous, notre originalité, c’est d’avoir une couleur différente marquée par le mélange rap et électro.

Pourquoi préférez vous le dialecte mandingue (dialecte de l’Afrique de l’Ouest), plutôt qu’une autre langue ?

Yves : En premier lieu pour les sonorités, c’est une langue qui ressemble au japonais. Elle claque. Je préfère les sons qui percutent, au langage hip-hop, exemple « nique ta mère ». J’aime poser des questions, faire réfléchir les spectateurs à travers mes textes. Souvent j’invite les gens à aller consulter la traduction des textes sur le site Internet.

Un petit tour à l’étranger, c’est pour quand ?

Yves : En décembre nous allons jouer en Hollande et en Belgique.

Quelle musique vous accompagne en ce moment ?

Yves : Cannibal Ox, Budos Band, j’aime beaucoup… Mais en ce moment on s’écoute beaucoup (rires), on sort juste du studio!
Yves, Julien et tout le groupe bien sûr, peaufinent leur troisième album qui sortira en septembre 2009.

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