
Jusqu’au 3 février au MuseAav, 16bis place Garibaldi

C’est la mémoire du pays de l’enfance, la Tunisie natale de Nelly Kahloun. Mais c’est aussi celle du peuple juif, de sa culture, des ses références religieuses, de la Shoah. Il n’y a pas de questionnements à proprement parler mais des souvenirs, des témoignages, une aspiration à l’altérité car le rapport à l’autre est au cœur du judaïsme.
Dans ses recherches artistiques Nelly Kahloun atteint « l’absurtatif », ainsi défini par l’artiste. Comme les cubistes, le peintre introduit une division entre l’être et l’apparaître sans néanmoins disqualifier complètement l’apparaître et tout en assurant que le fossé qui le sépare de l’être est parfaitement franchissable. Nelly Kahloun est une artiste prolixe et polymorphe, embarquée dans une œuvre jubilatoire, en recherches constantes. Elle mêle avec euphorie, songes et réalité, créant un univers tour à tour sensuel ou mystique, nostalgique parfois, définitivement généreux comme l’artiste ».
Monique Boghanim, Directrice Artistique MUSEAAV
