Visitée ce 26 août, la métropole niçoise veut valoriser son patrimoine et faciliter l’accès à la crypte archéologique. On vous récapitule les nouveautés attendues.
Après la réalisation des travaux des lignes 1 et 2 de tramway de l’arrêt Garibaldi – Château, des fouilles préventives ont été accompagnées des travaux, en 2006. Accompagné d’illustrations sur les fouilles de la tour Parolière du XIVᵉ siècle, la ville a décidé de mettre des QR code à scanner pour visiter l’arrêt de tramway par un audioguide.
Plus bas, l’adjoint à la Culture scientifique, Jean-Marc Giaume, développe sur l’histoire de Joseph Garibaldi. « Garibaldi est l’enfant chéri de la victoire. Derrière, vous avez le port de Nice, où il est né. C’est un petit rappel de l’histoire de Garibaldi, fait par Ernest Pignon-Ernest. »
Contextualiser et reconstituer
Arrivé à l’entrée de la crypte archéologique, le sol s’ouvre en deux pour accéder aux sous-sols. À droite de l’entrée, une archive des Alpes-Maritimes présente le plan de la ville en 1610. La salle souterraine, de 2 000 m², est située au nord de la ville, sur la place Jacques Toja, sous le boulevard Jean-Jaurès et la place Garibaldi, le long du fleuve du Paillon.
Destiné à empêcher l’ennemi d’accéder directement aux murs de la ville, le ravelin est doté de meurtrières, de petites fenêtres situées sur tous les murs, pour les tirs d’arbalètes et d’arcs. Le dessinateur de la série Alix, Marc Jailloux, a réalisé cinq illustrations en cinq mois. Le tableau est complété par l’édition Nissa Scientifica, cette fois-ci par la traduction franco-niçoise du livre La crypte archéologique de Nice*, ouvrage que les enfants ont pu obtenir gratuitement.
« Nous avons une évolution de ces murs entre le XIVe au XVIIe siècle. C’est unique, entre temps, il va y avoir des guerres et des destructions. Nous avons cinq siècles d’histoire de l’évolution des fortifications de Nice », se réjouit l’élu à la Culture scientifique.
*L’ouvrage coûte 6 €