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1 mai 2024

CocoRosie a fait vibrer le Théâtre Lino Ventura de Nice

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jpg_cocorosie.jpg« It’s so hard to say goodbye to yesterday »… C’est sur ce refrain repris aux Boyz II Men que la clique de CocoRosie aura fait danser pour la dernière fois de la soirée la salle comble de l’Ariane. Mais ce final n’avait rien de larmoyant, bien au contraire ! Tous les protagonistes de la soirée étaient sur scène pour reprendre la mélodie à tue-tête sur un tempo résolument hip-hop. L’ambiance est chaude et familiale jusqu’à la dernière note, puis une foule d’applaudissements accompagne le retour en coulisses des new yorkais. A la sortie, on ne trouve que des sourires jusqu’aux oreilles sur les visages d’un public encore en pleine féérie. Et pour cause ! Difficile de ne pas tomber sous le charme des sœurs Casady et de leur musique ensorcelante.

La soirée avait pourtant débuté timidement au son dénudé du ukulele de Danielle sur un texte du Petit Prince. Avec une voix haut perchée, la chanteuse du groupe Rio en Medio délivra quelques mélodies aux airs de contine avant d’accompagner puis laisser place à Quinn Walker. Ce dernier, véritable homme-orchestre, a fait totale démonstration de son talent et de son originalité avec ses samples planant et son art de jouer de sa guitare électrique tout en faisant retentir ses percussions. Un artiste dont on n’a certainement pas fini d’entendre parler …

C’est après que les membres de CocoRosie sont entrés en scène, déjà sous l’ovation du public. Les deux sœurs, Sierra et Bianca, ont comme à leur habitude affiché leurs looks contrastés, l’une véritable poupée Barbie et l’autre baskets/baggy/casquette. Et la musique démarre, et l’on commence déjà à se rappeller à quel point ce contraste est synonyme de complémentarité artistique chez ces demoiselles. Avec sa voix de cantatrice lyrique, Sierra entonne le premier couplet de la soirée, relayée par la voix suave et espiègle de Bianca. Dans un nouveau style révélé dans leur troisième et dernier opus, « The Adventures of Ghosthorse and Stillborn », le groupe installe alors un rythme hip-hop bien assuré par Tez et ses prouesses de beat box. Et les morceaux s’enchainent avec des classiques comme « Beautiful Boys » ou encore « By Your Side ». Les instruments se démultiplient, tantôt une harpe, tantôt des sons de jouets, sans oublier la flûte de charmeur de serpent, le tout accompagné de piano et synthé et même de guitare sur le morceau « Good Friday ». Toute une atmosphère !

Romain Vigna a donc encore fait très fort pour cloturer cette saison au Lino Ventura et si comme il l’a dit « la musique avance à Nice », on sait bien qu’il n’y est pas totalement étranger. Rendez-vous après l’été pour la programmation 2008-2009, qu’on espère une nouvelle fois haute en couleurs.

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