
« J’avais envie de pianoter et de faire de la musique. Alors j’ai pris des cours de musique. » Cédric, 30 ans, a une histoire classique d’amateurs de musique. Depuis cet amour a progressé. Un voisin marin dans l’Hérault qui chantait, des amis au lycée partageant la même passion, le besoin d’écrire et l’envie de toucher à tout l’amène à gratouiller les cordes d’une guitare. Les détails s’additionnent et une alchimie musicale guide Cédric à faire de la musique son métier. Il se parfait à l’Université de Montpellier avec des études de musicologie. Il découvre l’histoire de la musique et le solfège. Une histoire presque ordinaire quasi sans embûche. Le plus dur commence alors. Une aventure solitaire. Il promène son clavier dans les pubs montpelliérains. Le plaisir de la scène arrive. Le public devient réceptif. Et de plus en plus lorsque ses compositions personnelles remplacent les reprises.
Son style : chanson française. C’est très vague. Moins vague quand on voit les yeux de Cédric briller en voyant la photo de Léo Ferré, Jacques Brel et Georges Brassens dans les bureaux de Nice-Premium. Si on rajoute son affection particulière pour Bénabar ou encore le fait d’avoir réalisé les premières parties de Renan Luce et d’Aldebert, on situe parfaitement le style de Cédric. « J’aime raconter des histoires et de manière inédite. » Ses histoires, ils les déroulent. A partir d’anecdotes de la vie quotidienne chantées avec humour, des messages sont adressés sur notre train train. Les situations sont amusantes et les mots choisis sonnent juste. Il se balade toujours avec son petit carnet et prend des notes. 
L’album s’intitule « Une vie de chat ». A découvrir avec délicatesse comme l’agile félin. Et à voir sur scène avec sa guitare, son clavier, son ukululele et d’autres instruments insolites.

