

Hier, le bonheur musical se jouait dans ses toiles, aujourd’hui, la souffrance. Serait-ce une période pessimiste pour cet artiste de vie ? « L’optimisme de l’artiste est toujours là, rassurez-vous. Suite à la commémoration de l’abolition de l’esclavage, j’ai été contacté par Bruno Jones pour m’exprimer sur ce thème. Car, malheureusement, l’esclavage sous toutes ces formes et sur tous les continents existe toujours . L’art permet de comprendre plus aisément qu’un long discours » , répond Patrick de Beaussier.
Et effectivement, en croisant le regard des hommes et des femmes sur ses toiles, un certain sentiment de tristesse et de désespoir envahit le visiteur. « C’est poignant ! », commente Marc Morini, le maire de Drap. « ça fait peur », ajoute une drapoise. Oui, l’esclavage, « cette peste de l’homme qui a servi à d’autres hommes » fait peur. « C’est pour cela qu’il est bon de s’en souvenir pour ne pas oublier et irradier cette exploitation », exprime Patrick de Beaussier.

A l’époque des penseurs tels que Diderot ou Rousseau ont défendu cette cause en posant leurs pensées sur des pages. Après de nombreuses années de bataille et de souffrance, le 27 avril 1748 tous les membres du gouvernement français signent le décret de l’abolition. Au XXe siècle, l’interdiction de l’esclavage s’est progressivement étendue à l’ensemble des États de la planète. Aujourd’hui, l’exploitation humaine existe toujours. Noyé par des interdictions, l’esclavage ne s’affiche pas, se cache et meurtrit des femmes et des hommes. «
L’Homme est né libre, et partout il est dans les fers a écrit Jean-Jacques Rousseau dans son ouverture du Contrat Social », a cité Marc Morini, le maire de Drap.
Site internet : www.debeaussier.fr/
Myspace : www.myspace.com/patrickdebeaussier
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