Ciné-débat : la Palestine au cinéma à Nice, on fait le point avec les participants

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Le 16 septembre, lors de la deuxième édition du Festival La Palestine au cinéma à Nice et à Montpellier, un ciné-débat a été organisé au Forum Jorge François sur le film From Ground Zero. On vous fait le point de ce qui s’est dit avec les participants.

La 2ᵉ édition du Festival la Palestine au cinéma, prévue à Nice et à Montpellier, ce 16 septembre, a préparé un ciné-débat avec trois des vingt-deux cinéastes pour le film From Ground Zero. Les 22 courts-métrages sont financés par le fonds Masharawi, fondé par le réalisateur palestinien Rashid Masharawi, à la suite des attaques du 7 octobre 2023, afin de documenter la situation sur place. 

« J’ai été reçu comme un roi, une star de Hollywood au Festival de Carthage en 2024 », s’est souvenu Tamer Nijim, un des trois cinéastes palestiniens présents lors du ciné-débat avec son court-métrage The Teacher dans From Ground Zero. « Le cinéma est un moyen de s’exprimer et de créer librement », a-t-il soutenu. 

D’autres cinéastes ont aussi été présents. Le premier, Aws Al Banna, acteur de télévision et de théâtre à Gaza, a réalisé Jad et Nathalie. Le second réalisateur est le photographe indépendant Basel El Maqousi, avec son court-métrage intitulé Fragments. Néanmoins, la connexion internet est très mauvaise à Gaza. Seul le réalisateur Basel El Maqousi n’a pas pu se connecter aux salles à Nice et à Montpellier. 

Des bénévoles au rendez-vous pour cet événement 

Au Forum Jorge François, des volontaires sont présents sur place afin d’organiser le festival. « La situation est chaotique à Gaza. Tous les réalisateurs veulent transmettre un message à partir du cinéma. C’est à nous, les spectateurs, de nous prendre en main, de concrétiser leurs messages de paix et de quête de justice », a détaillé Hager Barkous, présidente de l’association Amis de la Palestine 06. 

Selon elle, les réalisateurs ont montré le quotidien des Palestiniens, des récits humains peu visibles, mais accessibles par les rares médias présents à Gaza, comme la chaîne de télévision qatarienne Al Jazeera ou l’agence de presse britannique Reuters. « Participer à l’événement est le minimum que je fasse. Ce film illustre ce que subit une partie de moi-même et de ma famille. Je dois être ici, agir et ne pas simplement regarder ce qui se passe », a confié Hanna, bénévole d’origine palestinienne. 

Quatre autres séances de cinéma sont encore prévues jusqu’au 26 septembre. Parmi ces films, on peut citer A State of Passion, le 18 septembre, au Pathé Masséna, The Encampments, le 19 septembre, Wardi, le 25 septembre et 3 000 nuits, au Forum Jorge François, le 26. Organisé par le Mouvement contre le racisme et l’amitié entre les peuples 06, tous les bénéfices générés par le festival seront distribués aux familles vivant dans la bande de Gaza

À ce jour, la seconde édition de l’événement bat son plein. Ce soir-là, la salle a été comble. Reste à savoir si, sur le long terme, le festival va se pérenniser à Nice et à Montpellier et s’étendre davantage.

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