« De toute façon, il n’était pas né à Nice » : tel est le propos d’une fleuriste du cours Saleya à propos de l’éviction de Benoît Kandel par le maire de Nice.

Or si on prend la liste des 32 combattants, on ne trouve que 12 niçois (Eugène Alentchenko, Jean-Marc Ballestra, Fortuné Barralis, Jean-Marc Bobichon, Raymond Carmine, Marius Fantino, Joseph Giuge, Jean Gordolon, Auguste Gouirand, Basile Rossi, Roger Simon, Verdun Vial) et 2 originaires du Comté (Paul Vallaghe de Menton et Antoine Genouillac de Contes).
Par contre une majorité vient de l’extérieur. D’un peu partout en France : Jean Henri Authement (Créteil), Antoine Codaccioni (Bilia,Corse), Raymond Albin (Pignans,Var), Auguste Bogniot (Draguignan), Roger Boyer (l’homme du Square, Basses Alpes), Lucien Chervin (Paris), Emile Krieger (Moselle ), Antoine Suarez(Bordeaux), Jean Girone (Vaucluse).
Et n’en déplaise à cette dame et aux tenants purs et durs de l’identité locale, 10 étaient nés à l’étranger : 6 en Italie (Auguste Arnaudo, Jean Badino, Vincent Boscarolo, Sauveur Bernardo, Venance Cantergiani, Michel Ravera ), 1 en Espagne (Jean Morales), 1 en Belgique (Alphonse Cornil) et 1 en Turquie ( Arisdakesse Arzoumanian).
Ainsi 20 de ces 32 héros ont sacrifié leur vie pour Nice. Pourtant, « ils n’étaient pas nés à Nice »…
Patrick Mottard
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