

Dans son « jardin d’hiver » Henri Salvador « voulait du soleil vert, des dentelles et des théières, Des photos de bord de mer ». A Nice, ce mercredi de presque hiver, il aurait eu des bateaux naviguant près du rivage, des sapins nus de tout apparat prêts à être acheter, des amoureux se bécotant sur les bans de galets tendrement avec des caresses et des baisers pour se réchauffer, des mots, et des regards pour s’aimer. Au couchant de l’astre, il est agréable de profiter de cette quiétude, de cette beauté d’un soleil plongeant. Un privilège, un temps suspendu. Un instant de douceur. Des minutes de bonheur. Il n’y a qu’à observer pour édulcorer ses pensées. Il n’y a qu’à imaginer pour oublier ses angoisses comme si tout d’un coup, dans ce monde de stress on devenait capable de tout relativiser.

“I love to love you baby… When you’re laying so close to me there’s no place i’d rather you be than with me here…” Les bilingues traduiront eux-mêmes les paroles de cette chanson « love to love you baby » de Donna Summer reprise par No Doubt et sa chanteuse Gwen Stefani. C’est sur cet air très entraînant que la jeune Sandra du Nice Côte d’Azur Patinage fit une exhibition exemplaire sur la patinoire temporaire de l’Espace Masséna pour une glisse rafraîchissante. 
Ainsi allait la vie à Nice un beau mercredi de décembre si on prenait le temps d’apprécier. La morale de cette histoire, de ce conte, de cet article anodin est que chaque chose est appréciable si on la contemple au lieu de la voir furtivement.
NicePremium est un média local indépendant et gratuit.
Pour nous aider à continuer, vous pouvez soutenir notre travail à partir de 5 € par mois.






































