
Vendredi dernier, le Palais Nikaïa avait rendez-vous avec le classique et la pop : une cohabitation pour le moins ordinaire entre ces deux styles de musique qui dure depuis 26 ans. Une magie qui n’est pas prête de s’éteindre comme nous l’a démontré les 2 500 spectateurs niçois présents qui n’ont pas hésité à chanter et danser : faire la fête en musique était le seul mot d’ordre ce soir-là.
Flash Back sur ce magnifique spectacle !
Il est 19h30, la salle commence à se remplir. On ne distingue presque plus de chaises vides. Sur scène, un grand rideau blanc, des sons nous laissent deviner que les musiciens sont entrain de se mettre en place.
20h, le rideau tombe majestueusement, nous laissant découvrir l’orchestre symphonique II Novecento et les choristes de Fine Fleur sur un air de « Tocotta & Eve of the War » : plus d’une centaine de personnes sur scène dirigé par la fameuse baguette du chef Robert Groslot.
C’est grandiose !

Après la grâce asiatique place à l’envoûtement oriental avec Faudel. Qui aurait pensé un jour que le « Petit Prince du Raï » et le « génie de 250 ans » seraient programmés dans un même concert ! Tellement on les aime, on les réunit.
La salle et la scène sont plongées dans le noir : seuls deux faisceaux de lumière partent de ces deux endroits. Tel un duel sortie tout droit d’un western, deux cow-boys se tirent dessus pendant qu’un harmonica nous souffle les notes d’« Once Upon a time » d’Ennio Moricone. « Il était une fois » au Nikaïa un remake d’un film signé Night of the Proms.

Quelle ambiance ! Et ce n’est pas fini ! Le porte-drapeaux de la culture corse avait également sa place vendredi. Vibrants, poignants, les chants polyphoniques de I Muvrini ont capté tous les niçois : véritable reflet du caractère de l’île de Beauté ovationné par ses voisins de la métropole.

Après un medley de Mozart, on donne le temps à Jenifer, de faire sa « révolution ». Nous ne vous cachons pas que les fans de la plus niçoise de nos stars étaient euphoriques dans la salle. De telles émotions méritent un entracte.

Anggun, la belle et talentueuse princesse venue d’Asie, revient sur scène pour cesser la pluie. Un peu de tendresse et beaucoup d’émotion quand notre ange gardien nous chante un message de paix et de solidarité. Mimie Mathy a bel et bien tenu son nouveau rôle en nous interprétant « Pour tous les Enfants du Monde » et « Prendre un enfant par la main » que le public a repris en cœur. Mimie chante et fait chanter nos cœurs : une artiste accomplie.

Alors que l’âme de l’île de Beauté nous annonce « Le Temps qu’il fera », le public reprendra en chœur « A Voce Rivolta » en faisant un rappel du groupe I Muvrini : la preuve que la Corse était et est dans le cœur des niçois. Véritable « Marche du Triomphe » comme l’a composé Verdi.
Place maintenant à la danse orientale : les premiers rangs auront le privilège de danser avec Faudel. Avec « Je veux vivre », le chanteur d’origine algérienne s’est amusé à ajouter une petite note pétillante et maghrébine au spectacle. Le public azuréen est conquis par ces couleurs. Et que dire du trio féminin qui les envoûte de leur charme sensuel sur « Hot Stuff ».
L’avant dernière chanson transforme la salle Nikaïa en un karaoké géant : Debout, les 2 500 spectateurs ont entonné « Land Of Hope and Glory ». Nice chantant l’hymne national britannique, du jamais vue.
Plus de trois heures de show, plus de trois de fête clôturées par le « Hey jude » par tous les artistes invités.

Standing Ovation ! Les niçois ont été conquis et en redemandent ! Pari réussi pour Jean-Claude Camus, le producteur et pour Jan Van Esbroeck et Jan Vereecke les créateurs du Night of the Proms « . Il faudra attendre l’année prochaine. Quelle surprise nous réserve le « Night of the Proms 2007 » ? Nous ne doutons pas que la programmation sera aussi superbe que celle de 2006.
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