Lors de la 27ᵉ journée de Ligue Magnus, Les Aigles de Nice se sont inclinés sur leur glace face aux Dragons de Rouen (2-5). Menés 4-0 après deux périodes, les Niçois ont toutefois montré du caractère lors du troisième tiers, inscrivant deux buts et livrant une fin de rencontre plus aboutie. Malgré cette réaction tardive, Les Aigles de Nice ont payé leur manque d’efficacité et la maîtrise collective d’une équipe rouennaise réaliste.
Dès l’entame de la rencontre, Les Aigles de Nice abordent ce match avec sérieux et discipline. Face à une équipe de Rouen bien organisée, les Niçois cherchent avant tout à rester compacts défensivement tout en se projetant rapidement vers l’avant dès la récupération du palet. Le rythme est soutenu et les duels nombreux, témoignant de l’intensité de cette soirée de Ligue Magnus sur la glace de Jean Bouin.
Les premières minutes sont relativement équilibrées, mais les Dragons se montrent plus précis dans les zones clés. À la 8’51, Michael Regush ouvre le score pour Rouen. L’attaquant est parfaitement servi par Anthony Rech et Clément Schmitt, avant de conclure avec sang-froid. Ce but vient sanctionner un léger manque de vigilance défensive côté niçois.
Touchés mais pas déstabilisés, Les Aigles de Nice tentent de réagir avant la pause. Les intentions sont bonnes, mais les occasions franches restent rares face à une défense rouennaise bien en place. À l’issue du premier tiers, Rouen mène 1-0, un score qui ne reflète pas totalement l’engagement niçois mais souligne l’efficacité adverse.
Un deuxième tiers compliqué pour Les Aigles de Nice
Le retour des vestiaires est difficile pour Les Aigles de Nice. Les Dragons de Rouen haussent nettement le niveau d’intensité et monopolisent davantage le palet. Plus agressifs dans les duels et plus rapides dans la circulation, les Rouennais installent une pression constante en zone niçoise.
Cette domination se concrétise à la 9’21. Simon Lafrance double la mise pour Rouen, bien servi par David Yeo et Thomas Simonsen. Ce deuxième but fragilise les Niçois, qui peinent à ressortir proprement et à imposer leur jeu.
Malgré les efforts pour resserrer les lignes, Les Aigles de Nice continuent de subir. À la 16’33, Louis Lamperier inscrit le troisième but rouennais, à la suite d’un travail efficace de Simon Lafrance, très actif dans cette période. L’écart se creuse et complique sérieusement la tâche des Niçois.
Juste avant la pause, Rouen frappe une nouvelle fois. À la 18’17, Thomas Simonsen conclut une action collective, bien servi par Simon Lafrance et Felix Chakiachvili, et porte le score à 4-0. Un but inscrit à un moment clé, symbolisant la maîtrise collective des Dragons dans ce deuxième tiers.
Une réaction attendue des Aigles de Nice au troisième tiers
Dos au mur à l’entame de la troisième période, Les Aigles de Nice reviennent sur la glace avec un tout autre état d’esprit. Plus agressifs, plus présents physiquement et plus entreprenants offensivement, les Niçois cherchent à réduire l’écart et à offrir une réaction à leur public.
Cette volonté est rapidement récompensée. Colin Morillon trouve l’ouverture et inscrit le premier but niçois de la soirée. Ce but redonne un peu d’élan à Les Aigles de Nice, qui continuent de pousser et de mettre davantage de rythme dans leur jeu.
Portés par cette dynamique, les Niçois parviennent à inscrire un second but dans ce troisième tiers, réduisant encore l’écart. Cette période est clairement à l’avantage de Les Aigles de Nice, qui remportent le dernier acte sur le score de 2-1.
Malgré cette réaction encourageante, l’écart accumulé lors des deux premières périodes est trop important. Rouen gère la fin de match avec expérience et conserve son avance jusqu’au coup de sifflet final.
Des enseignements à tirer pour Les Aigles de Nice
Avec cette défaite 2-5, Les Aigles de Nice s’inclinent face à une équipe rouennaise réaliste et disciplinée. Si le score final est sévère, la réaction observée lors du troisième tiers constitue un point positif pour les Niçois.
Dans une Ligue Magnus exigeante, Les Aigles de Nice devront s’appuyer sur cette fin de match plus convaincante pour corriger leurs difficultés, notamment en termes de constance et d’efficacité offensive. L’état d’esprit affiché en troisième période devra servir de base pour les prochaines échéances, afin de rivaliser plus longtemps face aux équipes du haut de tableau.
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