
Comme je vous l’avais rappelé dans un précédent article, le 4 décembre prochain, il est de tradition provençale de semer d blé pour prédire si l’année à venir sera riche.
Or, si vous regardez bien sur votre calendrier, le 4 décembre, c’est également la Sainte Barbara. Ce nom n’est
présent dans le calendrier romain que depuis 1969. Et oui, ça ne fait que 36 ans que l’on fête les Barbara. Mais alors quelle sainte fêtait-on avant ? La Sainte Barbe, nuance lexicale bien subtile. Vous oubliez aussi que le 4ème jour du dernier mois de l’année, les communes de notre pays font des festins en l’honneur des pompiers.
Pourquoi ? Y aurait-il un lien entre Barbe et les soldats du feu ?
Pour renchérir votre culture, je vais vous raconter l’histoire de Sainte Barbe qui est basée sur des sources plus ou moins légendaires.
« Sainte Barbe est née vers 235 à Nocémie (aujourd’hui Izmit, ville de Turquie). Elle est la fille unique de Dioscore, un noble riche et païen. Parvenue à l’adolescence, Barbe était d’une beauté très remarquable. Afin qu’aucun homme ne la courtise, son père l’enferma dans une forteresse inaccessible avec seulement deux fenêtres. Pendant l’absence de Dioscore, elle traça des 
Légende ou réalité ?
En tout cas, aujourd’hui, on prie Sainte Barbe, représentée avec sa tour à trois fenêtres, pour se protéger de la foudre. Désormais, cette illustre martyre est devenue la Sainte Patronne des artificiers, des artilleurs, des mineurs et des Sapeurs Pompiers.
Et si « Pour la Sainte Barbe, l’âme se fait le barbe » (son poil d’hiver), comme le dit un proverbe ; en Allemagne et dans certaines régions de la Suisse, on coupe quelques petites branches d’arbres fruitiers pour qu’à Noël, les rameaux soient garnis de petites feuilles vertes et même de fleurs. Une image pour la vie éternelle, parait-il !
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