Ce vendredi 6 juin 2025, Nice a accueilli l’inauguration de la 22e édition du Forum International de la Météo et du Climat, organisée en lien avec la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC). Chefs d’États, scientifiques, représentants des organisations internationales (ONG), décideurs politiques et journalistes venus du monde entier étaient réunis pour une cause commune : la communication des impacts du changement climatique sur les océans.
À l’ouverture, Myriam Seurat, présentatrice de l’événement, a rappelé l’importance de « mobiliser tous les acteurs pour la préservation des océans et une utilisation durable dans les contextes climatiques. » Elle a aussi mentionné qu’il est primordiale d’avoir une communication plus efficace sur les enjeux climatiques, et notamment cette année, sur leurs répercussions directes sur les océans.
De plus, il été rapporté que plus de 2 700 personnes ont été connectés en direct pour regarder le grand événement.
Aux côtés de la présentatrice Myriam Seurat, trois figures majeures ont inauguré l’événement : Pierre Bahurel, directeur général de Mercator Ocean International et représentant du service marin de Copernicus Marine Service; Jean Jouzel, climatologue, ancien membre du GIEC et président de Météo et Climat ; ainsi que le maire de Nice, Christian Estrosi, qui a honoré de sa présence cette ouverture placée sous le signe de l’engagement climatique.
D’autres figures-clés ont captivé l’auditoire en partageant leur quotidien et les projets en cours pour mieux comprendre et préserver les océans. Virginie Thierry (chercheuse et coordinatrice Argo-France), Allain Ratier (ancien directeur général d’EUMETSAT, membre du Conseil d’administration de Météo et Climat) et Pierre-Yves Le Traon (directeur scientifique de Mercator Ocean et du service Copernicus Marine) ont chacun apporté un éclairage précieux sur les enjeux scientifiques et technologiques liés au climat marin.
Nice, hôte et actrice de la lutte climatique
Prenant la parole lors de l’ouverture, Christian Estrosi a salué la mobilisation internationale autour de l’océan et du climat. Il a remercié les partenaires, Media Workshop, Mercator Ocean International, Copernicus Marine Service et les Nations Unies, en passant par les représentants du Costa Rica, tout en soulignant l’importance de l’éducation des plus jeunes sur ces enjeux. « Nos écoliers deviennent les éducateurs de leurs parents « , a-t-il déclaré.
Il est très fier que cette année la ville de Nice a eu cette honneur d’accueillir cette grande Conférence des Nations Unies sur l’Océan ainsi que participer pour la première fois à l’ouverture du Forum International de la Météo et du Climat, car il considère que la « mer méditerranée est de plus en plus menacée aujourd’hui. »
En autre, à travers son discours, le maire de Nice a rappelé que la météorologie est bien plus qu’un simple bulletin quotidien : c’est un pilier du service public, essentiel pour anticiper les risques et protéger les populations. Il a souligné l’excellence française dans ce domaine – des ingénieurs aux supercalculateurs – et appelé à maintenir cette avance technologique pour répondre efficacement aux défis climatiques à venir : « la météo c’est un service public fondamental au-delà de nos conforts, et nous devons partout à travers le monde nous donner les moyens d’avoir une prévision plus précise possible. En France par exemple, en saluant les météorologues français et les journalistes, on doit plus que jamais se donner les moyens d’anticiper les phénomènes dangereux. Nous sommes parmi les meilleurs dans ce domaine. Nous avons les meilleurs ingénieurs, les meilleurs supercalculateurs et nous devons le rester pour protéger nos populations et pour notre planète. »
Enfin, Christian Estrosi a défendu le rôle fondamental de la météorologie comme service public, saluant l’expertise française en matière de prévision et d’anticipation des risques. « Aujourd’hui, il s’agit d’un moment important : partager la science météorologique avec le plus grand nombre. Son ampleur permettra de relever le plus grand défi de notre époque : lutter contre le changement climatique et réduire les émissions », a-t-il conclu, appelant à relever collectivement le plus grand défi de notre temps.