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24 avril 2024

Une rentrée universitaire entre innovation, internalisation et avenir

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L’enseignement public a la cote: 65 000 inscriptions supplémentaires en 2015, Aujourd’hui, 63 % des étudiants sont inscrits à l’Université, soit plus de 1,5 million d’élèves sur les 2,5 millions, soit une hausse de 2,8% par rapport à 2014.

Un engouement qui ne peut pas s’expliquer par une augmentation du nombre de bacheliers (en baisse de 0,1 % en 2015), mais par un attrait pour l’Université qui a désormais la cote auprès des bacheliers jusqu’au désormais indispensable bac +5, ou bien de passer les concours vers les grandes écoles de plus en plus nombreuses à admettre des étudiants en admission parallèle. Enfin, les chiffres de la dernière enquête ministérielle a pu les rassurer: 90 % des diplômés de master universitaire sont en emploi.

De quoi voir le futur avec une certaine confiance sinon avec optimisme. D’ailleurs pour la première fois, la récente loi sur l’enseignement supérieur a fixé une stratégie pour les 10 prochaines années, de quoi donner un fil conducteur pour les acteurs qui y opèrent et fixer objectifs et cap.

Ayant participé à la rédaction du document qui a servi de base à cette loi, le nouveau recteur de l’Académie de Nice et chancelier des Universités de Nice et Toulon, et au passage ancien Président de l’Université d’Avignon, Emmanuel Ethis sait de quoi il parle:  » Le globalisation c’est le monde et le monde change et changera encore plus à forte vitesse. Le savoir ne peut plus être acquis une fois pour toute mais s’adapter aux changements. Seule l’acceptation de société de la connaissance avec une formation permanente pourra donner à notre jeunesse les clés pour son avenir ».

Sa préconisation est dans deux chiffres:  » pour rester concurrentiel, l’enseignement supérieur français doit atteindre 20000 doctorants par an, aujourd’hui nous sommes à 10000″.

Pas besoin de commentaires pour mesurer l’effort qui reste à accomplir.

Avec ces 28000 étudiants, dont 20% étrangers – dit la présidente Frédérique Vidal- l’UNS confirme son attractivité et présente quelques centres d’excellence.

En fait, beaucoup de chemin reste à parcourir si l’on considère que dans la classement de Shangai ( qui n’est pas l’Evangile mais qui reste une référence reconnue au niveau international) , l’UNS est classé autour de la 500e place.

La candidature du pôle universitaire de Nice , université plus grandes écoles, si retenue par le Ministère , devrait apporter une importante contribution dans cette direction.

 » Notre objectif est de favoriser la recherche pour être reconnu une université performante au niveau international et l’entrêpreunariat chez nos étudiants en favorisant les pépinières et les conditions de travail : à ce jour, 11% des start-ups locales sont issus d’universitaires.

En effet, comment imaginer Sylicon Valley sans Stanford et Berkeley ? Il ne reste qu’à suivre les bons exemples.

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