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25 avril 2024

Une Passerelle pour la rentrée des crèches

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Dans le cadre du développement de place d’accueil, d’équipement pour les personnes à mobilité réduite et en général pour favoriser l’épanouissement des ménages, le Centre Hospitalier Universitaire ainsi que la ville de Nice ont mis en place un système des plus innovants. Pour faciliter la vie des enfants présentant un trouble du développement et de leur famille, la crèche Iris peut désormais compter sur le dispositif « Passerelle ». Elle a été inauguré ce lundi 11 septembre, dans cette même crèche, en présence de Christian Estrosi, Eric Ciotti, l’adjointe au maire déléguée à la politique familiale Françoise Monier et Caroline Chassin secrétaire Générale au CHU.


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C’est une première en France. Depuis 7 ans, le CHU et la collectivité réfléchissaient à un projet intelligent pour pouvoir allier, sur un même site, crèche et séances ambulatoires. Ainsi, les enfants avec des difficultés peuvent obtenir un accès aux soins plus pratique. L’idée a pu se concrétiser lorsque le bâtiment, aujourd’hui devenu le Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (C.A.M.S.P), a pu se libérer. Depuis février 2016, la liaison entre les deux bâtiments a un nom et remplit sa fonction : Passerelle.

Depuis ses débuts, le dispositif a déjà accueilli près de 30 enfants ayant des besoins spécifiques. Ils sont 58 professionnels à travailler auprès des enfants dont 13 dans l’équipe médicale du C.A.M.S.P. Pour pouvoir soigner ces enfants, les équipes pourront compter sur une nouveauté, la salle sensorielle « Snoezelen ». Dans cet espace de détente à la lumière tamisée et à la musique douce, les enfants pourront disposer de soins thérapeutiques adaptés qui titilleront leurs sens. De plus, grâce à cet aménagement, le bâtiment a pu compter sur 20 places d’accueils supplémentaires.

Après une visite des lieux, Christian Estrosi accompagné d’Eric Ciotti, a tenu à remercier tous les acteurs de ce projet, dans la cour de l’Iris, entre jeux d’enfants et bout de jardin. « On dit toujours dans notre société, qu’il faut veiller à l’égalité des chances. De sorte que l’handicap ne soit pas un problème pour définir l’avenir d’un être humain, a ajouté le maire de Nice. Nous avons fait le choix, avec ce projet, d’en faire la démonstration  ».
« Cette réponse humaine adaptée à l’enfant et sa famille » améliore vivement leur situation.

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« Il allait à la crèche comme n’importe quel enfant »

Le fils d’Adelia Barbosa a été le premier à bénéficier du système CAMPS. Lui et sa mère ont vécu « l’avant, le pendant et l’après », a expliqué Adelia. Avant que la passerelle ne vienne, Zalion ne pouvait pas aller tous les jours à la crèche. Une demie journée était mobilisée pour seulement 30 à 45 minutes de soins. La maman devait vivre au rythme de son enfant, avec les conséquences qui en suivent. Elle qui s’est sentie abandonnée, a dû se battre admnistrativement, financièrement et surtout pour obtenir une auxillière de vie sociale. Cette femme très positive conseille à tous parents qui est dans la même situation de rester fort ! « Je me suis toujours battue et je me battrais jusqu’au bout pour mon fils ».

Le changement a été un véritable soulagement pour la maman. Premièrement « car il allait à la crèche comme n’importe quel enfant et à temps plein », témoigne-t-elle, souriante. Leur vie quotidienne a été facilitée, la maman du petit Zalion a pu reprendre ses activités professionnelles et privées. Elle tient à remercier les équipes qui ont été à l’écoute et très professionnel. Jours après jours, année après année, elle a constaté que son fils faisait des progrès énormes. La preuve : alors que les professionnels disaient à Mme Barbosa que son fils ne pourrait pas aller à l’école, il est aujourd’hui à la maternelle.

Océane Da Silva

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