De la Promenade des Anglais à la Place Masséna, 1 500 joueurs venus de six pays ont transformé Nice en capitale de la pétanque le temps d’un week-end.
Du 1er au 3 août, le 9e Internationale de Pétanque Métropole Nice Côte d’Azur réunit jusqu’à ce soir les meilleurs boulistes venus d’un peu partout, dans une ambiance mêlant compétition, amitié et traditions familiales. Boulodromes sur la Promenade des Anglais, carré d’honneur place Masséna, soleil éclatant et vent bienvenu : tout était réuni pour faire de cette 9e édition un succès populaire. Plus de 1 500 joueurs, issus de six pays, ont fait le déplacement à Nice pour tenter leur chance dans l’un des concours les plus réputés de la Côte d’Azur.
Une passion familiale et internationale
Pour Christophe Mancini, 25 ans, joueur Monégasque qui s’apprête à disputer le championnat du monde à Rome en septembre, la pétanque est avant tout une histoire de famille. « J’ai commencé avec mon grand-père dans les festins… Aujourd’hui, c’est devenu très sérieux. J’ai été deux fois champion d’Europe. Mais au fond, ce qui compte, c’est de prendre du plaisir entre amis. »
Même son de cloche chez Vincent Fernandez, Niçois de 36 ans, qui participe à ce tournoi depuis une quinzaine d’années. « C’est une tradition chez nous. On est tous ensemble, c’est une fête ! Et pour ceux qui viennent d’ailleurs, jouer ici sur la Prom’, c’est un rêve. Le plus beau cadre de France. »
Et si certains visent la demi-finale comme minimum syndical, pour d’autres, l’essentiel est ailleurs. « Le résultat n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est d’être là, de se détendre après le boulot et de jouer avec ses proches », confie Guillaume Campillo, joueur pour le club Monégasque.
La pétanque au féminin : concentrée et déterminée
La compétition féminine, tout aussi technique, s’est illustrée par la ténacité de ses participantes. Une Antiboise de 80 ans, toujours en lice, témoigne : « les femmes sont aussi compétitives que les hommes. On joue avec le cœur, mais aussi pour gagner. Cela fait 46 ans que je joue. Et ça continue ! »
Autour des terrains, Jean-Luis, fervent supporter de l’équipe féminine, admire leur jeu : « les femmes sont plus appliquées, plus concentrées. Elles jouent pour ne pas perdre, et ça se voit. »
Dans les allées de Masséna ou à l’ombre des palmiers, les spectateurs ne tarissent pas d’éloges sur l’ambiance chaleureuse. « Il fait beau, la mer est juste là, l’ambiance est magnifique », résume Stéphane, fidèle supporter venu encourager ses amis.
Tous saluent aussi la qualité de l’organisation et le respect du public, même quand les touristes s’arrêtent curieux. « On fait abstraction, on est habitués. Mais ça motive aussi, qu’ils soient là », ajoute Guillaume avec le sourire.
Tradition, compétition et transmission
Qu’ils soient champions, amateurs ou simples curieux, tous partagent le même message : la pétanque est un sport exigeant mais profondément humain. « Il nous manque des jeunes, regrette Christophe Mancini. Alors continuez à jouer, entraînez-vous. C’est un beau sport, avec des vraies valeurs. »
Si vous aimez la pétanque, vous pouvez venir encourager les concurents encore en lice jusqu’à ce soir 20h30 !