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29 mars 2024

Puni de ne pas être allé à l’école

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© Dalbera
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Nicolas Sarkozy avait déjà annoncé la couleur au mois d’avril. En cas d’absentéisme scolaire non justifié, les allocations familiales seraient « systématiquement » suspendues. Cinq mois plus tôt, le député UMP de la première circonscription des Alpes-Maritimes Éric Ciotti proposait une loi, devant le Parlement, allant dans le sens du chef de l’État. Une proposition qui prend aujourd’hui tout son sens : après avoir reçu l’accord du Sénat en juin dernier, les députés ont à leur tour voté le texte le 15 septembre 2010.

Que prévoit le texte ?

Si l’élève est absent pendant au moins quatre demi-journées et qu’il ne justifie pas son absence, le chef d’établissement le signale à l’inspecteur d’académie. Ce dernier averti alors la famille et « l’oriente vers des dispositifs d’aide ». Parallèlement, il saisi le président du conseil général pour qu’un contrat de « responsabilité parentale » soit mis en place. Si, au cours du mois suivant, l’élève est à nouveau absent, l’inspecteur d’académie a alors « l’obligation » d’en avertir le directeur de la Caf qui mettra fin au versement des allocations familiales. Si l’enfant fait à nouveau preuve de présence à l’école et que son « assiduité » est constatée pendant au moins un mois, le versement des allocations familiales pourra alors être rétabli.

Bien sûr, le camp de l’opposition n’approuve pas ce texte. Même au sein de la majorité, on n’est pas convaincu. Luc Chatel, le ministre de l’Éducation, fustige cette réforme indiquant que certains parents n’assumaient pas leur rôle. Une mesure qui met en péril de nombreuses familles et qui ne résoudra pas obligatoirement le problème de l’absentéisme scolaire.

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