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29 mars 2024

Privatisation de l’Aéroport de Nice: un troisième tour d’enchères pour départager les meilleures offres au rachat

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L’Etat va bel et bien lancer un troisième tour d’enchères pour départager les meilleures offres au rachat. Il y aura bel et bien un troisième tour à Nice également et les finalistes devront rendre leur copie le 18 juillet prochain a demandé l’Agence des participations de l’Etat (APE).

L’information, filtrée il y a quelques jours et reprise par l’AFP, a été confirmée par le communiqué de la Chambre de Commerce et Industrie de Nice qui a fait état d’une « annulation » des auditions des candidats par les collectivités locales.

Pas content, Bernard Kleynhoff l’a fait savoir : « Nous passons donc d’une concertation à une mascarade  » et anticipe que « dans ces conditions, elle réserve donc sa participation aux auditions à venir avec les candidats qui remettront des offres définitives ».

Opposé depuis toujours à cette vente et ayant décidé de rester dans le capital à la hauteur de 25%, ce qui additionné à la part des collectivités locales donnera droit à un minorité de blocage, la CCI Nice Côte d’Azur « est attachée depuis le début aux intérêts du Territoire Azuréen ainsi qu’à ceux de ses entreprises, et non pas au montant de la transaction entre l’Etat et le repreneur » déclare la note de l’établissement consulaire.

Par conséquence « elle ne donnera pas d’avis sur les projets de ces candidats car nous ne souhaitons pas servir de caution morale au choix du lauréat par Bercy.
Il appartient à l’Etat d’assumer entièrement ses responsabilités en prenant en compte tous les critères ».

D’après les sources, le conditionnel étant obligatoire, les deux candidats en course seraient le groupe le groupe français Vinci, allié à l’assureur Predica et la Caisse des dépôts et le consortium formé par Atlantia (le gestionnaire notamment de l’aéroport de Rome) et EDF Invest qui aurait proposé une offre financière légèrement supérieure*.

S’il est clair que les candidats vont augmenter leur offre, les marges de manœuvre sont restreintes. Car les offres sont déjà très élevées, supérieures à 20 fois l’Ebitda , ce qui déboucherait sur des valeurs d’entreprise (capitalisation + dette) dépassant les 2 milliards d’euros.

Pour rappel, à Toulouse, le consortium chinois l’a emporté en 2014 avec une offre représentant 18 fois l’Ebitda. Ces dernières années, les multiples d’Ebitda dans le secteur se situaient plutôt aux alentours de 13 ou 14.

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