
C’est bien connu, Nice n’est pas un territoire comme les autres. Cette fois, c’est le Conseiller Général, Jean Icart, qui le revendique : « Sa configuration géographique en fait un espace particulier. Une surtaxe pour les poids lourds est devenue nécessaire si on ne veut pas que notre Côte devienne un corridor de transit des marchandises internationales. » L’autoroute niçois est construit sur le littoral, « au milieu de l’agglomération » reproche Jean Icart. Il sert, à la fois, de périphérique pour les niçois et de voix de transit pour les camions qui traversent la frontière Franco-italienne. Le Conseiller Général estime ce trafic plutôt dangereux pour la sécurité des usagers. Surtout que le nombre de poids lourds ne cesse d’augmenter : il a doublé entre 1994 et 2005. Les camions préfèrent passer la frontière à la Turbie (06), plutôt qu’aux tunnels du mont Blanc ou du Fréjus, leur prix de péage étant 5 fois plus élevé.
« L’infrastructure ferroviaire existe, il suffit de la mettre en valeur »

En tout cas, pour améliorer le trafic niçois, Jean Icart ne manque pas d’idées. Le président de la commission des transports et des déplacements a trois autres propositions : harmoniser les tarifs des péages à la frontière italienne pour que les poids lourds se repartissent sur les trois passages. Une alternative à la voiture, avec le renforcement des lignes ferroviaires existantes sur le littoral, « jusqu’à créer une sorte de Métro en surface » Et enfin, une « Carte Pass » pour que les niçois puissent avoir un périphérique gratuit, « comme dans les autres grandes villes de France ».
Affaire à suivre…
