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23 avril 2024

Nice a commémoré le génocide des Armeniens à l’occasion de son 100ème anniversaire

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A l’occasion 100ème anniversaire du génocide des Arméniens, la France a voulu marquer le centenaire du génocide des Arméniens avec une particulière solennité, le Président de la République française ayant fait le déplacement à Erevan, aux côtés du Président de la République d’Arménie.


Par la loi du 29 janvier 2001, la France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915.

A Nice, au Monument aux Morts, les autorités civiles, militaires et religieuses, les associations et un public nombreux composé en particulier par les représentants et membres de la communauté arménienne de Nice, ont commémoré cet anniversaire.

Le préfet Adolphe Colrat a voulu rappeler la déclaration du Président prononcée devant le conseil de coordination des organisations arméniennes en France, le 28 janvier dernier :

« La destruction d’un peuple commence toujours de la même façon.
Par la destruction de son esprit, de sa culture, par la négation de son savoir et des hommes et des femmes qui l’incarnent. Mais, ensuite, le processus est hélas établi. Des femmes, des hommes sont assassinés, assassinés parce qu’ils sont Arméniens, assassinés parce qu’ils sont Juifs, assassinés parce qu’ils sont, non pas dans une société organisée, dans une profession ou dans une culture, non, parce qu’ils sont ce qu’ils sont ».

Les Arméniens furent donc assassinés, les hommes d’abord, puis ensuite celles ou ceux qui restaient furent chassés, emmenés, déportés jusqu’en Syrie.

Ce fut donc le premier génocide du XXe siècle, ce ne fut pas le dernier comme l’a rappelé le Pape François, ces derniers jours. L’une des caractéristiques communes aux génocides est la dénégation comme on a pu constater dans les dernières déclarations des gouvernants turcs.

Étrange parallélisme ! On voudrait faire croire que les crimes commis n’ont pas existé, ou que, tout au moins, les torts étaient partagés.

Mais, le représentant de l’Etat a voulu aller outre dans son propos conclusif : « Ce qui nous réunit ce soir ce n’est certainement pas la haine, c’est le souvenir vécu comme un devoir. Mais, nous avons d’abord, à cet instant, une pensée fraternelle pour toutes les victimes de cette barbarie, pour les Arméniens de 1915, et pour les Arméniens de 2015, qui les portent avec une fidélité indestructible et une émotion intacte dans leur coeur ».

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