

De nombreux Niçois, pas véritablement informés du rassemblement, se sont joints au cortège. C’est le cas de Françoise et de son mari, parisiens en vacances : « Depuis une semaine, en vacances ici, on a un coupé avec le monde médiatique. On découvre la marche blanche. Puisqu’on devait se promener sur le bord de mer autant le faire pour la bonne cause. » Françoise s’est mise en fin de défilé et l’a suivi jusqu’au quai Rauba Capeu. Le cas de Françoise n’était pas isolé. Le cortège a grossi. Il a compté près d’un millier de personnes au moment où Véronique Anfosso coordinatrice du comité de soutien dans les Alpes-Maritimes a lu un message poignant de Sœur Emmanuelle : « Sa souffrance est ma souffrance. Il faut libérér Ingrid Bétancourt avant que ce ne soit trop tard ». Le message lu, des centaines de fleurs blanches ont été jetées à la mer. Un instant émouvant comme il s’en est produit un peu partout en France dimanche.
