L’édition 2025 du classement de Shanghai publiée ce jour a confirmée la présence de l’Université Côte d’Azur dans le groupe des 500 meilleures universités au monde. Une stabilité qui s’inscrit dans un contexte de forte concurrence scientifique internationale.
Le classement de Shanghai 2025, publié ce vendredi 15 août 2025, place l’Université Côte d’Azur (UCA) dans la tranche 401-500 mondiale. Au niveau national, elle se situe derrière l’Université de Toulouse et devant l’Université de Lille.
Créée en 2019, sous appellation d’Université Côte d’Azur, elle a intégré ce classement rapidement après sa fondation. Elle s’appuie sur des résultats solides dans plusieurs disciplines scientifiques. Les mathématiques et la physique figurent parmi ses domaines les plus visibles à l’international.
Cette stabilité par rapport à l’année dernière traduit une régularité dans la production scientifique. Elle confirme aussi que l’université a su maintenir un niveau de recherche qui lui permet de rester dans un classement très sélectif.
Le palmarès, officiellement nommé Academic Ranking of World Universities (ARWU), est établi par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy. Il prend en compte six critères exclusivement liés à la recherche. Le nombre de prix Nobel et de médailles Fields, les chercheurs les plus cités, ainsi que les publications dans Nature et Science figurent parmi les indicateurs retenus. Plus de 2 500 établissements sont évalués chaque année.
Un classement dominé par les universités anglo-saxonnes
En 2025, les premières places sont inchangées par rapport à l’an dernier. Harvard conserve la tête, suivie par Stanford et le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Cambridge reste la première université européenne, à la quatrième place, devant Oxford, sixième.
En France, Paris-Saclay confirme sa place de première université française et conserve la treizième position mondiale. Trois autres établissements figurent dans le top 100 : Paris Sciences Lettres (34e), Sorbonne Université (43e) et Université Paris Cité (60e).
Huit universités françaises apparaissent dans le top 200, dont Strasbourg, Aix-Marseille, Grenoble Alpes et Montpellier. L’Institut Polytechnique de Paris et l’Université de Bordeaux se placent dans la tranche 201-300.
La France maintient sa troisième place mondiale en nombre d’universités dans le top 20. Deux établissements rejoignent cette année le classement : l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et l’Université de Picardie Jules-Verne Amiens. Ce qui porte à 27 le total français dans le classement des 1 000 meilleures universités.
Une compétition accrue pour la recherche française
Les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur soulignent dans un communiqué la « concurrence scientifique mondiale intensifiée. » Ils estiment que ce classement « témoigne de la qualité des travaux scientifiques français et de la reconnaissance internationale de nos chercheurs. »
Élisabeth Borne, ministre d’État chargée de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, voit dans ces résultats « une reconnaissance internationale de l’excellence de notre recherche. » Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, félicite les 27 établissements classés et remercie « toute la communauté scientifique pour son investissement. »
Ces prises de position montrent l’importance stratégique du rayonnement scientifique de la France dont le niveau des étudiants dans le secondaire n’a jamais été aussi faible dans les matières scientifiques.
L’UCA dans un environnement scientifique exigeant
Pour l’Université Côte d’Azur présidée par Jeanick Brisswalter, maintenir sa place dans le top 500 est un signe de constance. Ce positionnement, proche d’universités comme Lille ou Rennes, montre que les établissements en dehors des plus grands pôles parisiens ou lyonnais peuvent tenir leur rang dans une compétition mondiale.
Si l’Université basée à Nice reste loin des géants anglo-saxons, sa visibilité dans certaines disciplines contribue à son influence au-delà de la région.
Le maintien dans le classement repose sur des critères quantitatifs : récompenses internationales, publications dans les revues scientifiques les plus prestigieuses, citations dans les travaux d’autres chercheurs. Cela exige des investissements continus et une politique scientifique cohérente.
L’université doit aussi composer avec un environnement où la recherche est de plus en plus compétitive. Les budgets, les coopérations internationales et la capacité à attirer des talents sont des facteurs déterminants pour conserver ou améliorer sa position.
Le classement 2025 confirme donc une tendance : la recherche française tient sa place dans le paysage mondial, mais doit sans cesse s’adapter pour rester visible. L’Université Côte d’Azur en est l’un des acteurs, avec un profil qui continue de se renforcer année après année. Cela se vérifie par l’ouverture dès la rentrée de septembre de la nouvelle faculté de pharmacie.