L’artiste originaire de Nice à dévoilé ce mercredi « Madeleine », son tout premier album. Douze morceaux qui reprennent les plus grandes chansons françaises, remises au goût du jour. Yann Muller s’est confié sur ce moment important de sa vie.
Face à Nice, depuis les hauteurs de la terrasse de l’hôtel Radisson Blu, l’ambiance est chaleureuse. Yann Muller a convié familles et proches pour une première écoute de son album « Madeleine. » Un hommage pop-électro à la chanson française, son ADN, sa madeleine de Proust. C’est avec joie qu’il s’est confié à Nice Premium sur ce moment.
« Madeleine », c’est le nom de l’album, en lien avec la madeleine de Proust. Est-ce que des artistes comme Dalida, Céline Dion et d’autres, ont marqué votre enfance ?
Yann Muller : « Oui, j’ai fait un album de douze morceaux, des titres qui m’ont marqué quand j’étais jeune. C’est un homme à l’héritage que m’ont transmis mes parents. C’était dur de faire un choix mais ce sont ces morceaux qui m’ont touché, quand on faisait des balades par exemple. J’avais d’autre morceaux d’artistes mais ceux que j’ai choisi c’est ceux qui me tiennent le plus à cœur.
Et la couverture de l’album, est-ce que vous aviez déjà l’idée en tête avant de la réaliser ?
On avait déjà l’idée : j’avais l’envie de faire ces morceaux français de mon enfance et donc j’ai voulu faire une image de moi petit, avec cette idée, cette envie de faire de la musique.
Y a-t-il eu un déclic où vous vous êtes dit que c’était le moment de faire cet album ?
J’ai déjà fait pas mal de remix de musiques françaises, certains ont eu du succès. Comme ceux de Dalida, Michel Delpech par exemple. Donc j’ai voulu continuer dans cette idée là. C’est un univers qui me plaît. L’album c’est la continuité.
Dans vos musiques, on retrouve une certaine chaleur estivale, comme pour faire danser les gens sur la plage. C’est une volonté de votre part ?
Complètement ! C’est cela ! Je voulais faire un album où les gens pouvaient danser de la première à la dernière chanson. Que ce soit une continuité. Que tout s’enchaîne. Avec les gens qui dansent toute une soirée sur ces musiques, avec ma chaleur musicale. Ma musique est très solaire, très été, avec des sonorités des guitares, des saxophones, des pianos. C’est un travail de couleur musicale d’été.
Est-ce qu’il y a un autre élément qui caractérise votre travail, et cet album ?
Moi c’est le partage, toujours. L’idée de faire plaisir aux gens et de leur donner le sourire. C’est ce que je cherche le plus.
Est-ce qu’il y a un DJ, Français par exemple, qui vous a inspiré, ou vous inspire toujours ?
J’en ai beaucoup mais il y en a un qui m’a beaucoup inspiré. C’est The Avener. Il est Niçois, j’ai grandi avec lui et il a eu un gros succès il y a dix ans. Son évolution, son comportement et sa carrière, tout cela, m’a inspiré parce que je me suis vu en lui. Aujourd’hui, je suis très content d’être ami avec lui, de pourquoi pas avoir la chance de collaborer ensemble. C’est sûr que j’aimerais bien.
Cet été, vous avez beaucoup de dates j’imagine pour satisfaire vos fans ?
Énormément de dates. Dans la région, partout en France. Que cela soit dans le Var ou ailleurs. De la Bretagne à la Belgique. Là j’étais en Alsace il y a deux jours. C’est le tour de la France. Mais cela permet de rencontrer plein de culture, de nouvelles régions. Donc je m’éclate.
Et y a-t-il un endroit dans le monde ou vous voudriez vous produire plus tard ?
Mon ambition, c’est de continuer à tourner en France, parce que c’est vraiment ce patrimoine français qui me stimule aujourd’hui. Je veux garder la France au centre de ma carrière. Honnêtement, je fais des villages inattendus, avec des patrimoines incroyables. Il y a parfois des châteaux, des vignes, plein de choses. Et je prends un plaisir fou à jouer dans ces endroits là. Pour l’instant, la France me passionne. Je cherche pas vraiment à voyager. L’idée c’est d’être proche des gens.
Être proche du public pour leur rendre le spectacle d’une certaine manière…
Oui, l’idée c’est de partager. Ensemble. Je suis très souriant, je cherche toujours à rendre les gens heureux avant tout, les mettre au centre de la fête. Ça chante, ça danse, et c’est très festif. Tous les jours, je suis excité de me lever pour aller prendre la voiture et faire une prestation. Je suis très heureux de ce qu’il se passe aujourd’hui.«
