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Les Colloques de Menton 2011: « Penser notre temps »

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Depuis 1999, la Ville de Menton organise les Colloques Penser notre temps.
LES COLLOQUES DE MENTON « PENSER NOTRE TEMPS ». Samedi 1er, 8, 15 et 22 Octobre 2011 à 14h30 au Palais de L’Europe – Théâtre Francis Palmero ( entrée libre ). Ces conférences-débats tout public permettent d’approfondir différents sujets au cœur de l’actualité en abordant plusieurs thématiques : « Rencontres sur les Origines », « Science et Conscience », « La Cité des Hommes » et « Quelle Philosophie pour notre Temps ? ».


Chaque conférence réunit un public de 700 personnes environ qui vient écouter et rencontrer des intervenants prestigieux tels que Luc Ferry, Axel Kahn, Alain Finkielkraut, Jean-François Kahn, Alain-Gérard Slama, Guy Carcassonne, Jean-François Mattéi, Maurice Agulhon, Michel Winock, Gilles Kepel, Malek Chebel, Franz-Olivier Giesbert, Henry de Lumley, Etienne Klein, Claude Imbert, Bernard Guetta, Michel Maffesoli, Robert Misrahi, Pascal Bruckner, Dalil Boubakeur, Jean-François Colosimo…

A l’issue des débats, un espace librairie avec séance de dédicaces permet au public de rencontrer les conférenciers.

Un concours ouvert aux collégiens et lycéens de la Ville de Menton offre aux lauréats l’opportunité d’assister à la séance des questions au Gouvernement à l’Assemblée Nationale et de visiter ainsi cette institution de la République.

Samedi 1er octobre 2011 : L’UNIVERS : D’OÙ VIENT-IL ? OÙ VA-T-IL ?

Jusqu’au XVIe siècle, la Terre était considérée comme le centre de l’Univers.

On sait désormais que l’Univers n’a ni bord ni centre, et que nous n’y occupons aucune position privilégiée.

Quelles sont les lois qui régissent l’Univers ? S’il existe un consensus autour du modèle du Big Bang, la question de la finitude ou de la non-finitude de l’Univers n’est pas tranchée et préoccupe toujours les hommes. Quelle est l’origine de l’Univers et quel est son devenir ? Quel est la place de l’Homme en son sein ? Et surtout, comme le demandait le philosophe et mathématicien Leibniz, « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».

Telles sont quelques-unes des questions auxquelles ce colloque tentera d’apporter des éléments de réponse.

Intervenants :

André BRAHIC
Astrophysicien au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), Professeur à l’Université Paris VII, Directeur du laboratoire Gamma-gravitation rattaché à l’UFR de Physique.

Etienne KLEIN
Physicien, Directeur du Laboratoire de Recherches sur les Sciences de la Matière au CEA, Professeur à l’Ecole Centrale de Paris.

Marc LACHIÈZE-REY
Astrophysicien, Directeur de recherches au CNRS.

Henry de LUMLEY
Préhistorien, Directeur de l’Institut de Paléontologie Humaine 
Samedi 8 octobre 2011 : Science et Conscience

Le 8 octobre: FAUT-IL AVOIR PEUR DU NUCLEAIRE ?

Le 11 mars 2011, le Japon a été frappé par le séisme le plus puissant de son histoire, provoquant un grave accident à la centrale nucléaire de Fukushima.

Après Three Mile Island (Etats-Unis) en 1979 et Tchernobyl (Ukraine) en 1986, cet évènement fait rejaillir le spectre des catastrophes nucléaires et relance le débat sur l’atome dans de nombreux pays.

Car le nucléaire fait peur. La France est une puissance nucléaire de premier plan, avec 19 centrales abritant 58 réacteurs. Le choix d’une énergie nucléaire peut-il être remis en cause dans notre pays ?

Alors que l’Italie a décidé de mettre fin à son programme de retour à l’atome, l’Allemagne a annoncé la fermeture de toutes ses centrales d’ici 2022. Y a-t-il une alternative en l’état actuel des technologies disponibles ? Miser sur le développement des énergies renouvelables, de nature intermittente et diffuse (solaire, éolien, biomasse, géothermie, hydraulique…) ne semble pas suffisant.

Serons-nous prêts à réduire notre consommation ? Avec le nucléaire, la tentation est grande de renoncer à la raison et de convoquer l’émotion populaire. Mais comment penser le réel à partir de la peur ?

Intervenants :

Jean-Marie CHEVALIER
Professeur de sciences économiques à l’Université Paris-Dauphine, Centre de Géopolitique de l’énergie et des matières premières.

Michèle RIVASI
Députée européenne Europe Ecologie, Présidente du Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements ElectroMagnétiques (CRIIREM)

Bruno TERTRAIS
Maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS) 

Le 15 octobre 2011 : QUEL AVENIR POUR LE PRINTEMPS ARABE ?

Un vent de révolte souffle sur les pays arabes. Suite au geste désespéré d’un vendeur ambulant qui s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010, symbole du désespoir d’une partie de la jeunesse tunisienne face à un avenir bloqué, une révolte sans précédent s’est emparée de la Tunisie. Cette « révolution du jasmin » a abouti au départ précipité de Ben Ali le 14 janvier 2011. Elle marque le point de départ d’une vague de protestations qui déferle dans l’ensemble du monde arabe. En Egypte, le mouvement de contestation a entraîné la chute du régime du président Hosni Moubarak. En Lybie, l’insurrection contre le colonel Mouammar Kadhafi a débuté en février 2011 et semble atteindre son but à la fin du mois d’août, avec l’aide des forces onusiennes. La Syrie est atteinte à son tour par la vague de contestations, des manifestations ont lieu au Maroc, au Yémen, au Bahreïn… Le souffle démocratique sera-t-il réel, profond et durable ? Le Printemps arabe, jusqu’où et jusqu’à quand ?

Intervenants :

Ali BENMAKHLOUF
Professeur de philosophie à l’université Paris Est Val de Marne, Président du comité d’éthique et de déontologie de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD)

Henri GUAINO
Conseiller spécial du Président de la République

Mathieu GUIDÈRE
Professeur et Directeur de recherches à l’Université de Toulouse II, titulaire de la chaire d’islamologie et monde arabe.

Antoine SFEIR
Journaliste, Directeur des Cahiers de l’Orient, Président du Centre d’études et de réflexion sur le Proche-Orient, Professeur à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences de l’Information et de la Communication (CLSA) 
Samedi 22 octobre 2011 : Quelle Philosophie pour notre Temps ?

Le 22 octobre: LE COURAGE AUJOURD’HUI

Au IVème siècle avant Jésus-Christ, selon le philosophe grec Aristote, « le courage est la première des qualités humaines car elle garantit toutes les autres ». Trait de caractère désignant la capacité à surmonter la peur pour faire face à un danger, le courage est l’opposé de la lâcheté.
Qu’en est-il du courage aujourd’hui ? Où trouver des modèles de courage dans notre société ? Est-ce Achille, le guerrier homérique, ou le sage de Socrate, est-ce le grand homme ou le citoyen ordinaire ?
Aujourd’hui, on évoque souvent le courage par rapport à soi-même plutôt que par rapport aux autres. Il ne s’agit plus d’accomplir un geste nécessaire pour défendre une cause extérieure, mais de se dépasser soi-même.
Mais notre époque montre de nombreux exemples de disparition du courage. Comment retrouver le ressort du courage, pour soi, pour nos dirigeants politiques, pour nos sociétés dans le tourbillon de la mondialisation ? Chaque homme peut faire preuve de courage, car nous avons tous en partage la peur et nous pouvons donc dépasser cette peur.

Intervenants :

Thomas BERNS
Chargé de cours à l’Université Libre de Bruxelles, Directeur du Centre de recherches en philosophie, Secrétaire de l’Institut Renaissance et Humanisme (IRH)

Cynthia FLEURY
Professeur de philosophie politique à l’American University of Paris, Chercheur au CERSP (Conservation des Espèces, Restauration et Suivi des Populations) au Muséum national d’histoire naturelle/CNRS

Michel LACROIX
Maître de conférences en philosophie à l’Université de Cergy-Pontoise

Auteur/autrice

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