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5 avril 2024

Le Collectif Animalier : Stop à la vivisection !

Samedi 17 novembre à 14h sur la Place Masséna, des dizaines de personnes, toutes habillées en blanc, resteront silencieuses avec des panneaux dénonçant la cruauté et l’inutilité de l’expérimentation animale (vivisection) pendant cette action organisée par le collectif abolitionniste International Campaigns avec le Collectif Animalier du 06°.


Cette action est menée dans le cadre de la campagne nationale Stop aux Animaux dans les Labos qui consiste notamment à protester pacifiquement dans les grandes agglomérations françaises où de nombreux laboratoires publics et privés pratiquent des expériences sur des animaux (action déjà réalisée à Montpellier,
Marseille, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Dijon, Orléans, Paris et Chartres.)

A Nice et environs, l’expérimentation animale est partout :

Quelques exemples : Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire à Sophia Antipolis (expérimentation sur l’animal de substances anti-douleur); Institut de biologie Valrose à Nice (expérimentations sur souris); Laboratoire de physiopathologie des canaux ioniques à la faculté des Sciences de Valrose, Nice (étude in vivo sur des muscles squelettiques de souris); GALDERMA à Sophia Antipolis; Centre de recherche de BAYER CROP SCIENCE à Sophia Antipolis (spécialisés dans la lutte antiparasitaire et biotechnologies végétales), VIRBAC à Carros.

La France, avec près de 500 établissements et laboratoires qui pratiquent la vivisection, est le pays qui détient en Europe le sinistre record en matière d’utilisation d’animaux.

En effet, chaque année, plus de 2 millions et demi d’animaux, sans autre statut que celui de « matériel biologique » alors qu’il s’agit d’êtres sensibles et conscients privés de leurs droits fondamentaux à mener une existence libre de toute utilisation et exploitation par l’homme, sont utilisés et tourmentés de mille façons avant d’être tués dans des laboratoires. Il s’agit majoritairement de rongeurs (souris, rats, cochons d’Inde, hamsters, gerbilles,….), de lapins, de chats, de chiens, de primates, mais aussi d’oiseaux et d’animaux dits de ferme (chiffres en constante progression pour ces deux catégories) ainsi que d’innombrables invertébrés.

Ainsi, en Europe, ce sont, au minimum, plus de 12 millions d’animaux qui souffrent d’expérimentations et tests aussi divers que douloureux, notamment pour la recherche biomédicale, les manipulations génétiques, les tests de toxicité de substances chimiques et cosmétiques, mais aussi la recherche fondamentale et l’enseignement.
Victimes humaines

Les effets secondaires des médicaments ont causé le décès de 200 000 personnes dans l’Union Européenne en 2010 (chiffres officiels). Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à affirmer que ces
recherches et tests sur des animaux vivants peuvent aujourd’hui être réalisés, notamment sur des cellules souches humaines et grâce à tout un panel de méthodes de substitution sans animaux. Les résultats n’en sont que plus fiables.

Des associations de scientifiques – chercheurs et médecins – comme Antidote Europe s’opposent à la vivisection pour des raisons de fiabilité scientifique.

Pour rappel, comme tant d’autres médicaments aujourd’hui retirés du marché, le Médiator avait passé « avec succès » les tests sur les animaux, sans jamais mettre en évidence ses effets secondaires graves voire mortels pour les humains.

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