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20 avril 2024

Laurent Vareille, un simple journaliste polyvalent

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Laurent Vareille … Si ce nom ne vous dit rien, vous connaissez au moins sa voix qui officie tous les jours dans les matinales de France BLEU Azur. Comment ça ? Il y en a qui lise cet article et qui sont entrain de penser tout haut :  » Mais, moi je n’écoute pas cette radio !  » Et pourtant mesdemoiselles, mesdames et messieurs, c’est la radio à écouter sur la côte. Elle vous permet de savoir dans la bonne humeur tout ce qui se passe chez vous : actualités – circulation – sorties – cuisine … et j’en passe. Bref France BLEU Azur (Fréquence 103.8), c’est la radio de la French Riviera par excellence !

Nice-Premiere a poussé la porte de cette station niçoise où elle a rencontré Laurent Vareille, un journaliste qui pour une fois tenait le rôle de l' » interviewé « .

Laurent Vareille
Laurent Vareille
Nice-Première : Qui est Laurent Vareille ?

Laurent Vareille : Je suis un simple journaliste….polyvalent, c’est un mot à la mode. Je suis donc reporter bien qu’en ce moment je présente depuis deux ans, les éditions de la matinée sur France Bleu Azur.

N-P : Comment êtes-vous devenu journaliste ?

L.V. : Je suis devenu journaliste en même temps que je finissais mes études universitaires. J’étais en fac d’histoire à Limoges et j’ai commencé à piger dans un quotidien régional. J’y ai travaillé un an. Ensuite, toujours pendant mes études, je me suis dirigé vers la radio. Après de longues, trés longues années de CDD et de piges à Radio France, partout dans l’hexagone, j’ai été nommé titulaire à Nice pour lancer une nouvelle radio locale du réseau France Bleu.

N-P : A quoi ressemble une journée de Laurent Vareille ?

L.V. : Rythmée et avec peu de place à l’imprévue. C’est la seule façon de ne pas être trop fatigué. Je me lève en effet à 3 heures du matin. Une heure après je suis à la radio pour écrire les premières éditions. J’écris et je présente les journaux et une émission interactive avec les auditeurs jusqu’à 10 heures. Tout est cadré et chaque jour, je marche dans les pas du précédent. Seules les infos changent. Malgré tout, il faut sans cesse faire comme si c’était la première fois que vous parliez à la radio.

Après 10 heures, je donne un coup de main à la rédac de France Bleu Azur. Ensuite retour au bercail, sieste….un brin de vie en fin de journée et début de soirée et dodo, la nuit est courte.

N-P : Pour vous qu’est-ce Être Journaliste ?

L.V. : C’est être privilégié pour observer le monde. On est payé pour faire ça. C’est aussi être engagé sans jamais malgré tout déformer l’information. C’est tout simplement être honnête dans son travail.

N-P : Quel est votre avis sur les médias azuréens ?

L.V. : Ils sont nombreux et variés. Nice-Matin est au dessus au niveau de la notoriété et ce qui est dommage, c’est qu’au lieu de jouer au grand frère, le quotidien régionnal est sans cesse sur la défensive et ne joue pas vraiment le jeu de locomotive. C’est dommage, car ça dessert les autres médias écrits. Quant à l’audio-visuel, les chaînes se portent bien. La concurrence est à mon avis saine et constructive.

N-P : Quelles difficultés rencontrez-vous le plus souvent lors de vos reportages ?

L.V. : C’est trop difficile de répondre à ce type de question. Tous les reportages sont différents. Les problèmes qui en découlent ne se ressemblent donc vraiment pas. Parfois, ils sont d’ordres techniques, géographiques, d’ordres déontolgiques aussi. Il y en a toujours. Il faut savoir les surmonter et ça ça passe par l’expérience que l’on minore parfois. Mais je peux vous assurer qu’un journaliste expérimenté saura mieux se sortir de situations difficiles qu’un jeune professionnel.

N-P : Quels conseils donnerez-vous à une jeune fille ou un jeune homme qui souhaiterait devenir journaliste ?

L.V. : Avoir envie et ne pas lacher l’affaire. Ne pas se mentir à soi même également et trouver la voie pour laquelle on est fait. Il ne faut pas forcément faire de la télé si on n’aime pas les images, parler et passer dans un petit écran. Ne pas se lancer dans la presse écrite si on n’aime pas écrire. Je sais que ce sont des banalités de dire ça mais je vous assure que j’en ai vu de toutes les couleurs à ce niveau.

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