
1830-2007 : 177 ans d’histoire pour sans doute connaître la configuration définitive de la Place Masséna. Ça valait bien une fête. Des milliers de Niçois se sont rassemblés samedi matin sur les nouveaux pavés de la Place. Il faisait beau. Le soleil brillait. La pluie de la veille s’était esquivée. Les spectateurs ont écouté le discours de Jacques Peyrat, ses rappels historiques, ses anecdotes, ses fiertés d’être à l’origine de cet embellissement. « Depuis douze ans, je vous le dis à chaque fois que je peux vous retrouver, je tiens à renouer le fil de notre belle et grande histoire de la ville de Nice […] Cette histoire est suffisamment riche pour qu’on la magnifie au service des femmes et des hommes qui y sont nés ou qui ont choisi d’y vivre. C’est dans cet esprit et une grande fierté et un grand honneur, que je me trouve devant vous aujourd’hui ». Jacques Peyrat, sur la scène érigée spécialement pour l’événement sur le côté Nord de la place, adossée à l’avenue Jean Médecin, se félicite de l’achèvement de deux ans travaux et de l’esthétique de la place. Elle est rendue aux piétons. Bordée de pins, parée de mille feux avec ses candélabres néo-classiques, on l’imagine pleine d’activités dans les semaines et mois à venir. L’espace s’y prête. Aux Niçois et aux commerçants de se l’approprier. Les travaux auront coûté 14 500 000 € entièrement financés par la ville de Nice. Mais quand on aime on ne compte pas !
Conscient des nuisances occasionnées par les pelleteuses, marteau-piqueurs générateurs de poussières et par conséquent d’une baisse de Chiffre d’Affaires, Jacques Peyrat a eu un mot élégant pour consoler tout ce qui avait pu souffrir de l’aménagement de la Place Masséna : « Je souhaite remercier et féliciter de leur patience dont ils ont fait preuve, les commerçants de cette Place et l’ensemble de la population Niçoise. Je suis conscient des nuisances créées. Je vous remercie de ne pas me l’avoir trop sentir ». Ces mots diplomatiques déclenchent les applaudissements de la foule.



Lien : article sur le concert d’Hélène Ségara









