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25 mars 2024

La nuit blanche tourne court à Nice

jpg_nuit-blanche-nice.jpg Nice Premium : Laurent, que s’est-il passé lors de cette première nuit blanche niçoise au Beau Rivage ?

Laurent Merengone : Nous avions organisé pour débuter la saison estivale sur Nice, une grande soirée blanche sur la plage Beau Rivage, dans l’esprit des soirées tropéziennes du célèbre Eddie Barclay.

Il y avait un gros budget pour cette soirée, et un effort particulier avait été fait sur la décoration, les animations (saxo, danseurs, mannequins en anges…) et les DJ aux nombres de 5.

Des centaines de personnes toutes de blanc vêtues, on fait le déplacement de Cannes à Monaco, pour assister à cette soirée magique, à la fois chic et glamour au bord de l’eau.

Nous avions bien évidement les autorisations pour terminer cette soirée 2h30, mais malheureusement, quelques voisins grincheux en ont décidé autrement en téléphonant à la Police pour se plaindre du bruit ! Résultat, une magnifique soirée qui avait pour but de prouver qu’à Nice on sait aussi bien faire la fête qu’à Saint-Tropez, s’est terminée lamentablement à 1h00 du matin alors que l’ambiance était à son comble ! Un vrai gâchis ! Et dire que nous sommes à Nice, dans la capitale de la Côte d’Azur !

NP : Comment ont réagit les 1500 personnes suite à la fermeture anticipée des festivités ?

LM : Un public déçu ! Très déçu ! Tout ce beau monde est donc parti finir sa soirée, là d’où il est venu !

Il y avait à la fois des personnes de 30 à 45 ans mais aussi beaucoup de jeune de 20 ans qui n’avait jamais vu une telle soirée à Nice ! Les plus jeunes étaient subjugués par une telle décoration et se disaient fiers de voir que dans leur ville on pouvait faire des soirées aussi belles qu’au Palm Beach ou au Palais à Cannes.

NP : Aviez-vous prévenu les autorités nécessaires pour l’organisation de cette soirée ?

LM : Bien entendu ! Nous organisons des soirées depuis des années et connaissons les règles !

Nous avions les autorisations nécessaires délivrées par la mairie !

jpg_nuit-blanche-nice-2.jpg NP : Enfin, selon vous, quelles solutions existent pour faire cohabiter festivités et tranquillité à Nice ?

LM : Il faut qu’il y ait un vrai débat public sur ce sujet avec les autorités compétentes ! Nous devons tous nous mettre autour d’une table et trouver des solutions, pour qu’à la fois on respecte la tranquillité du voisinage mais également, on comprenne, qu’en plein été sur une plage au cœur de la Côte d’Azur, il est normal qu’on organise des soirées festives qui attirent du monde !

Il en va de la santé de l’économie de notre ville qui vit essentiellement du tourisme ! Nos voisins cannois l’ont bien compris, alors pourquoi pas nous ? Nous entendons souvent des discours volontaristes sur ce sujet mais dans les faits rien ne change ! Il faut sensibiliser tout le monde sur l’intérêt vital d’une vraie vie nocturne à Nice. L’image de la ville doit changer à ce niveau là ! Et en tant que niçois de souche, je ne veux plus entendre surnommer Nice « la belle endormie » !

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