
2007 sera à Nice l’année Garibaldi puisqu’on y commémorera le bicentenaire de sa naissance. Le héros des deux mondes, unificateur de l’Italie, libérateur de l’Uruguay et du Rio Grande do Sul, reste le Français le plus honoré dans le monde. Personne ne possède autant de rues, de places et de monuments à son nom. C’est également le cas en France.
En effet Garibaldi est né le 4 juillet 1807 à Nice, sur le port, et, à cette date, le pays de Nice était français, car nous étions sous le 1er Empire. Garibaldi ne l’oubliera jamais. Et même s’il regrettera que sa ville soit annexée à la France en 1860 et qu’il confiera à ses descendants le soin de la réunir à l’Italie, il se félicitera que Nice fasse partie d’une république.
Et quand la France sera en danger, il se précipitera, les armes à la main, pour la défendre. Ce fut le cas lors de la guerre franco prussienne de 1870. Il lève une armée et, à l’appel de Gambetta qui le nomme général de brigade, il va devenir le vainqueur des batailles de Dijon et d’Autun.
L’Assemblée nationale siège à Bordeaux. Elle est fondamentalement monarchiste et cherche à tuer la IIIe république. Garibaldi est élu député de Paris, d’Alger, de Dijon et, bien entendu, de Nice. L’Assemblée invalidera l’élection de Garibaldi, arguant qu’il est italien, mais se méfiant surtout d’accueillir en son sein un véritable républicain. Son départ provoquera d’ailleurs la démission de son ami Victor Hugo.

Ce même jour, un hommage sera rendu aux trois petits-enfants de Garibaldi, morts pour la France, qui n’hésitèrent pas à venir à nos côtés défendre la république en 1914 et en 1945.
Jean-Pierre Mangiapan invite tous les niçois présents à Paris, ou qui souhaitent s’y rendre, à se retrouver le Mardi 4 juillet à onze heures trente au square Garibaldi dans le quinzième arrondissement de la capitale.
Christian Gallo
© Le Ficanas ®

