Finale Betclic Elite : la Roca Team s’incline dans le match 5 et laisse le titre au Paris Basketball

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Ce 24 juin, la Roca Team a été battue par le Paris Basketball dans le match 5 de la finale de Betclic Elite. Les Parisiens remportent le titre de champion de France pour la première fois de leur histoire. Une lourde chute pour les Monégasques, trop souvent irréguliers dans cette série.

Les fans l’ont rêvé, les joueurs leur ont donné. Un cinquième match entre le Paris Basketball et la Roca Team. Au bout, un titre de champion de France. Un troisième trophée d’affilée pour Monaco ou le premier pour Paris. L’Adidas Arena est comble et chante déjà à tue-tête plusieurs minutes avant le début de la rencontre. Elie Okobo, Terry Tarpey, Alpha Diallo, Mam Jaiteh et Matthew Strazel composaient le Cinq de départ côté monégasque, toujours sans Mike James.

Paris prends les devants

Une minute de jeu et déjà un premier coup de sifflet de l’arbitre. Comme le précédent match, c’est très physique. Dans ce combat, c’est le Paris Basketball qui allume la mèche en premier, à l’image d’un Nadir Hifi mobile. Le Français électrise la salle après cinq points en deux minutes. Un écart de six points s’est créé en faveur de Paris à la moitié du premier quart-temps.

Les hommes de Tiago Splitter continuent de perturber les Monégasques, qui laissent trop d’espaces dans leur défense. Malgré un Elie Okobo qui obtient des fautes dans la raquette adverse, Paris mène de huit points à l’issue du premier quart-temps (29-21). Vassilis Spanoulis se montre mécontent des errances défensives de son équipe.

Un deuxième quart-temps fou

Dans le deuxième quart-temps, Monaco ne parvient pas encore à rectifier le tir défensivement. Et les Monégasques sombrent en quelques minutes. Plus dix-sept points pour le Paris Basketball à cinq minutes de la mi-temps. Mais la Roca Team est résiliente, combative. Matthew Strazel montre la voie en ne laissant pas faire : il n’hésite pas à prendre de la vitesse pour aller inscrire ses points. En l’espace de trois minutes, le momentum a changé de camp. Monaco revient à deux points. La Roca team s’est complètement transformée en quelques secondes.

Les tirs à trois points fusent de tous les côtés. Monaco en est à dix-neuf en deux quart-temps, c’est bien au-dessus de leur moyenne. Cette finale s’enflamme. Jordan Loyd continue de s’élever pour prendre des paniers longue distance. Et les ballons rentrent. Lorsque les arbitres sifflent la mi-temps, les deux équipes ont passé les cinquante points. 54 à 50 à l’avantage de Paris.

La Roca Team prend l’ascendant

Au retour des vestiaires, coup dur pour Monaco : Jaron Blossomgame est assis en civil en tribune, il ne rejouera plus dans cette finale. Mais Monaco peut compter sur un Terry Tarpey qui n’hésite pas à faire don de son corps pour récupérer des ballons précieux. C’est le facteur X de ce match 5.

Tiago Splitter arrête le jeu en prenant un temps mort à quatre minutes de la fin du troisième quart : Monaco mène de cinq points, la première fois qu’ils réussissent à créer un petit écart. Dans les dernières minutes du troisième quart-temps, les esprits s’échauffent. Les fautes s’enchaînent et la tension monte, notamment entre Matthew Strazel et TJ Shorts. Le Monégasque écope d’une faute technique pour une altercation. Au bout de trente minutes, le score est de 73 à 81 en faveur de Monaco.

Au cours des premiers instants du dernier quart, tout s’embrase. TJ Shorts s’élève à trois points. Le ballon rentre. L’Adidas Arena exulte à coup de « MVP, MVP !« . Et Matthew Strazel revient sur le terrain. Le money time peut commencer. Moins de dix minutes pour un titre.

Un money time pour désigner le champion

À moins de quatre minutes du terme, les deux équipes sont à égalité (89-89). À moins de deux minutes, Nadi Hifi donne trois points d’avance à Paris. Chaque panier compte double dans ces dernières secondes. L’atmosphère est irrespirable.

À une minute de la fin du match, la possession est parisienne. C’est une balle de match. Ratée. Monaco récupère mais Jordan Loyd manque le tir de l’égalisation. En contre-attaque, Paris marque et prend cinq points d’avance. Il reste seulement seize secondes. Temps mort de Vassilis Spanoulis.

Sur l’engagement qui suit, Matthew Strazel est contraint de prendre un tir rapide à longue distance. C’est raté. Dans le même temps, les supporters se préparent déjà à envahir le parquet. Nouveau temps mort à dix secondes du coup de sifflet final, cette fois de Tiago Splitter. L’entraîneur brésilien veut relancer son équipe proprement.

Les fautes se succèdent sur ces ultimes secondes mais rien ne peut renverser la situation : 99 à 93 pour les Parisiens. Le Paris Basketball est sacré champion de France pour la première fois de son histoire. Héroïque, la Roca Team chute. Matthew Strazel et ses coéquipiers ont tout laissé sur le parquet de l’Adidas Arena. « On a manqué de confiance. On a des phases où on a l’énergie qu’il faut mais on a des phases où on n’a pas eu la confiance. On aura des regrets. On est vidé, je ne sais pas trop quoi dire. Bravo à Paris« , a expliqué Mam Jaiteh. C’est une saison blanche pour Monaco, mais qui restera tout de même haut en couleur.

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