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19 avril 2024

Européeenne 2009 : Françoise Grossetête présente les idées de l’UMP pour la région Sud-Est

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gif_ump2.gif Nice Premium : A quelle Europe aspirez-vous?

Françoise Grossetête : J’aspire à une Europe politique pour la rendre plus unie, plus volontaire et plus réactive dans l’intérêt de tous.
L’Europe doit agir comme une grande puissance qui n’a pas honte de défendre ses valeurs en défendant ses intérêts sur la scène internationale contre la concurrence déloyale de certains pays.
Sous Présidence française, l’Europe a su réagir rapidement pour éviter la faillite des banques et coordonner les efforts des dirigeants de la zone Euro. Nicolas Sarkozy a montré que l’Europe sait agir et protéger quand elle est dirigée. J’aspire aussi à une Europe qui promeut une véritable politique industrielle en faveur de l’emploi dans les bassins industriels touchés par la crise et qu’elle retrouve l’audace de bâtir des grands projets technologiques et industriels à l’échelle du continent.
C’est avec cette volonté politique et avec nos investissements aujourd’hui que nous pourrons développer une nouvelle croissance verte fondée sur l’innovation et développer des technologies, sources de compétitivité et d’emplois pour notre continent.

NP :
 Que propose votre liste pour ces élections ?

F.G : Nous proposons d’abord une liste majorité présidentielle qui regroupe plusieurs sensibilités politiques, une liste d’ouverture qui ne se réduit pas à des candidats UMP. Ces listes, partout en France, sont le résultat d’un souhait de renouvellement, de diversité, d’ouverture, d’union de la Majorité Présidentielle et de représentativité territoriale la plus large possible.
Nous proposons une Europe volontaire pour soutenir la lutte contre le changement climatique, le terrorisme international, les délocalisations et de défendre l’emploi en appliquant des règles de concurrence sociale, industrielle, écologique au niveau international reposant sur la réciprocité.
Nous estimons aussi que l’Union européenne doit se doter de frontières, tous les pays du monde n’ayant pas vocation à y entrer, à commencer par la Turquie.

NP : Les élections Européennes sont très souvent victimes d’un fort taux d’abstention, comment l’expliquez-vous ?

F.G : L’abstention n’est pas une fatalité non plus mais il est évident que les Français ne se trompent jamais d’élection. Si on leur parle d’Europe, si on sait se mobiliser pour une Europe plus proche, qui protège et qui ose davantage, il y aura moins d’abstention. Ce qui veut dire également qu’il faut que les messages soient complètement tournés vers l’Europe à l’exemple des listes UMP-Majorité Présidentielle. Lors de ma campagne dans le Sud-est, j’ai ressenti contrairement à ce que j’entends ici et là un vrai intérêt pour l’Europe. D’ailleurs les citoyens ont répondu présent en grand nombre lors des différents réunions organisées par mes colistiers et moi-même dans l’ensemble des 16 départements du Sud-est.

NP: Que comptez-vous faire pour que les citoyens aient une meilleure vision de l’Europe ?

F.G : Il faut d’abord que nos élus locaux et nos parlementaires nationaux soulignent davantage les bienfaits de l’Union européenne quand elle finance tel ou tel projet dans leur commune. Ensuite, il faut que tous les députés européens rendent davantage compte de leur action. Cela passera aussi par un traitement plus européen de l’actualité par les médias.
De nombreux aménagements à Nice et en région Provence Alpes Côte d’Azur n’auraient pas pu voir le jour sans l’aide de l’Union européenne et pourtant qui le sait ? Je pense par exemple à la nouvelle gare splendide de Marseille Saint Charles qui a bénéficié de financements européens.
L’Union européenne constitue une réelle valeur ajoutée et doit être perçue comme une chance et non une contrainte.

jpg_francoise-grossetete-2.jpgNP : Que pensez-vous du traité de Lisbonne ?

F.G : Je suis favorable au Traité de Lisbonne qui permettra à l’Europe d’être mieux gouvernée, d’une manière plus efficace et démocratique. Le Traité renforce aussi le Parlement européen et nous pourrons mieux faire entendre la voix de l’Europe dans le monde. Le Traité de Lisbonne est nécessaire mais ne fera pas tout. L’action de la majorité présidentielle incarnera au Parlement européen le volontarisme politique indispensable à l’Union européenne. D’ailleurs, si le Traité de Lisbonne entre en vigueur, le Parlement européen co-décidera sur un pied d’égalité avec le Conseil des ministres de l’UE sur tous les actes législatifs du domaine de l’agriculture. C’est important car les députés européens seront en mesure de s’approprier ce débat essentiel sur la politique agricole commune alors qu’actuellement les eurodéputés n’ont qu’un rôle consultatif sur cette législation communautaire. Il sera alors essentiel de défendre notamment le maintien d’activités de production dans les territoires fragiles, en particulier dans les zones herbagères et de montagne, et d’encourager une agriculture respectueuse de l’environnement.

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