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2 mai 2024

Et si le rugby niçois n’était qu’un début…

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Bien entendu, l’heure est grave aujourd’hui au Rugby Nice Côte d’Azur et il en va de très peu pour la survie d’un club et de par la même son sport de prédilection sur le territoire de la Côte d’Azur. Mais, comme cela se dit, à toute chose malheur est bon et il est temps à présent de réfléchir à une meilleure et plus intelligente gestion des clubs.


sports_nice.jpg En effet, si sur le terrain le RNCA fait son travail malgré le remue-ménage actuel, c’est dans les coulisses que le bât a blessé entrainant, de fait, une SASP certes moribonde mais surtout, aujourd’hui, tout un club. Gestion fantasque, mauvais choix, absence d’image… Les motifs sont nombreux et les carences tout aussi importantes au sein du club de rugby niçois, tout comme elles le sont parfois dans d’autres associations sportives locales. On né peut-être dirigeant associatif mais certainement pas comptable, commercial ou informaticien !

Alors, sans parler d’ingérence quelle qu’elle soit, ne serait-il pas judicieux de la part des collectivités locales qui gèrent les subventions aux associations sportives d’être dans l’action plutôt que dans la réaction ? Pourquoi ne pas proposer aux clubs un véritable accompagnement tout au long de l’année et, pourquoi pas, plus spécifiques dans l’organisation de manifestations ou d’évènements. Conseils techniques, administratifs, évènementiels ou encore marketing, dispensés par un comité technique formés de spécialistes dans chacun de ces domaines, ne seraient pas de trop pour les dirigeants souvent bénévoles qui animent le paysage sportif niçois.

Gérer un club, cela s’apprend comme tout le reste. La gestion de projets, les partenariats et les sponsors, la communication interne et externe, l’image du club ou encore le relationnel avec l’ensemble des collectivités… Ce sont des choses qui ne s’inventent pas et on peut-être un bon président, trésorier ou secrétaire, il est difficile voire impossible de maîtriser et d’exceller dans toutes ces compétences. Pourtant des solutions existent et ne demanderaient, de plus, pas un budget faramineux (voire parfois néant) pour les réaliser.

Prenons, par exemple, la mutualisation des coûts. Aujourd’hui, chaque club et association sportive se doit de répondre à des droits et des devoirs qu’ils soient administratifs et financiers que sportifs et pédagogiques. Du comptable à la secrétaire en passant par le préparateur physique, les mêmes postes se retrouvent dans la quasi-totalité des clubs représentant, de fait, une charge conséquente pour chacun d’eux. Serait-il utopique d’imaginer une mutualisation de certains de ces postes permettant ainsi aux plus petites structures d’alléger leur budget de fonctionnement et aux plus importantes, par exemple, de créer un véritable département communication/marketing nécessaire à leur développement. A ce jour, l’OGC Nice est le seul club niçois doté d’une telle structure dirigée de main de maître par Virginie Rossetti.

Comme les commerces et les artisans regroupés autour d’un office local (OCAN), serait-il aussi saugrenu que d’imaginer les dirigeants niçois, tous sports confondus, autour d’une table pour échanger sur leurs expériences, positives comme négatives, ou leurs derniers projets ? L’union faisant la force, il serait peut-être temps de les unir ces dites forces afin de construire un avenir sportif commun au lieu de, parfois, aller chercher des performances éphémères. Dans ce sens, Montpellier serait peut-être un exemple à suivre avec des clubs élites au plus haut des classements et un sport amateur de belle facture !

Aux grands maux, les grands remèdes donc ! Et puisque le malade RNCA semble si mal en point pourquoi ne pas tenter l’impossible ? Parce que c’est bien connu, impossible n’est pas Niçois !

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