
Le Nice estival et son « Niçocentrisme » crispent…
Du monde partout : plages, restos, boutiques, bus… Une photo difficile à prendre : un haut de crâne, un bras inopportun. Bref, vive les vacances, vive les clichés !
Faites comme Edith et Anton, ce jeune couple venu de Groningen aux Pays-Bas. Un lundi matin de marché sur le cours Saleya. Ils jouent les badauds mais en cette fin de séjour, ils aspirent au calme. Sur les conseils d’un brocanteur, ils s’enfoncent dans le vieux-nice, gravissent une marche, puis deux et au bout d’une centaine atterrissent sur la colline du Château.
« C’est magnifique ici, on contemple Nice, on devine les ruelles que nous avons arpentées durant une semaine à la recherche de souvenirs ». Edith respire. « Notre séjour a été très agréable, la ville est vraiment belle. Mais nous étions venus pour nous reposer. Impossible sur la plage. Impossible dans les magasins. » Anton prend des photos, tente de reconnaître les lieux visités. « J’ai fait mes études à Clermont-Ferrand. C’était la seule ville Française que je connaissais. C’était beaucoup plus calme », confie Edith. Francophone et Francophile, Edith a envie de voyager en France. Elle a convaincu son futur époux (mariage prévu en novembre) : « Anton aurait préféré l’Espagne. J’ai insisté pour la France en lui laissant le choix entre Paris et Nice. Il a choisi Nice ».
Le Château de Nice est méconnu par rapport à la Prom, la Place Masséna, le Vieux-Nice, l’avenue Jean Médecin. Il offre un panorama sur l’ensemble de la ville du port à l’aéroport, de Cimiez à la Prom. Beaucoup d’ombre, des filets d’eau, une cascade anti-canicule, un peu d’Histoire.
Le Château de Nice est le plus bel endroit de Nice, le moins fréquenté aussi…Ainsi c’est celui où on respire le mieux, celui qui donne le temps d’admirer la baie…
Vincent Trinquat
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