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25 avril 2024

Des conventions pour un nouvel urbanisme dans le département des Alpes-Maritimes

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urbanisme.gif « L’urbanisme des années 60 a conduit à ce que, dans les villes, chacun se retrouve enfermé dans un quartier : quartier bourgeois pour l’un, cité pour l’autre… Aujourd’hui, le plan ANRU doit corriger le tir en réintroduisant de la mixité dans les villes françaises. » C’est ainsi que Christian Estrosi, président du Conseil général, a présenté cette nouvelle loi d’urbanisation. Et il souhaite montrer que le Conseil général s’engage pour la cohésion sociale. Dotée d’un budget ridicule de 152 000 € en 2001, la cohésion sociale représente, au Conseil général, 1,6 millions d’euros en 2007.
L’an dernier, Christian Estrosi avai fixé 3 objectifs principaux pour redynamiser les quartiers : « favoriser l’emploi, promouvoir l’équité et favoriser les projets associatifs innovants. » Aujourd’hui, la loi ANRU vient soutenir ces projets. Dans le département des Alpes-Maritimes, quatre quartiers sont concernés par cette nouvelle loi d’urbanisation. D’abord trois quartiers de Nice : l’Ariane, bien sûr, dont l’urbanisme sera revu en deux temps, le quartier Pasteur et les Moulins. Cela représente environ 1 100 logements qui seront démolis puis reconstruits. Et un budget total de plus de 180 millions d’euros sur les cinq prochaines années, apporté pour une moitié par l’ANRU, et pour l’autre par le département. Il faut ajouter à ces quartiers niçois le centre historique de Grasse. Le président du Conseil général a fait preuve d’un optimisme assumé : « Nous pouvons permettre une meilleure égalité des chances en France, a-t-il déclaré. Il n’y a pas de « zones » en France. »

Christine Boutin met fin à la polémique avec Fadela Amara

Optimiste elle aussi, mais pas autant que Christian Estrosi, Christine Boutin a longuement exposé sa conception de la politique d’urbanisme. « La ville n’est pas une somme de quartiers. Il faut aujourd’hui désenclaver nos villes. Cela passe par un dialogue renoué entre la police et les jeunes de banlieues, mais aussi par l’éducation, qui doit permettre l’ouverture vers l’extérieur et la création de lien social. » Après avoir critiqué ces derniers le nouveau plan d’urbanisme pour les cités de sa secrétaire d’Etat Fadela Amara, Christine Boutin a souhaité mettre fin à la controverse. « Si la politique de la ville ne se résume pas à la politique des banlieues, cela ne veut pas dire qu’une réflexion sur la banlieue n’est pas indispensable. » Elle a ensuite ajouté : « Les jeunes des banlieues, avec leur dynamisme et leurs idées, sont une chance pour le pays. »
« J’ai choisi d’annoncer ici ce plan, parce que je me sens en phase avec l’action du département. » À ces mots, la ministre a eu droit aux applaudissements nourris du Conseil général. Elle s’est également exprimée sur le problème de l’habitat en centre-ville, et notamment celui des marchands de sommeil et des logements vacants. Selon la ministre, « c’est en centre-ville qu’il est le plus urgent d’agir pour la politique du logement. »

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