

En 2006, la semaine de la presse et des médias a rassemblé plus de quatre millions d’élèves de la maternelle à l’université, 400 000 enseignants avec la participation de 1400 médias. Les mêmes chiffres seront atteints en 2007.
La semaine de la presse et des médias met en valeur les exercices des élèves. C’est une récompense. En effet, grâce à des partenariats et à du volontariat, de nombreux journalistes viennent à leur rencontre pour discuter de leur métier et répondre aux questions des collégiens ou écoliers. « Beaucoup d’élèves sont intéressés par les médias mais sans les connaître. Avec la Semaine de la Presse, ils peuvent comprendre le métier de journaliste par eux-mêmes en l’exerçant ou en demandant directement aux professionnels», précise Jean-Claude Hardouin recteur d’académie. Jacqueline Quéhen surenchérit sur l’importance de cette manifestation et de l’éducation aux médias : «Ils comprendront et analyseront mieux les médias. Le but n’est pas qu’ils deviennent journalistes mais simplement des citoyens. »
En organisant la semaine de la presse et des médias, l’Education Nationale prouve qu’elle a (enfin) pris conscience du rôle des médias. A l’IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres), seuls 6% des futurs enseignants reçoivent une formation aux médias. Un plan sur trois ans est mis en place pour remédier à cette carence de formation. Apprendre aux écoliers à bien lire, à bien comprendre les informations paraît indispensable. Les sources sont de plus en plus nombreuses et pas toujours fiables et les élèves doivent s’habituer à les confronter et à les comparer. La semaine de la presse et des médias remplit ce rôle et des opérations de ce genre seraient multipliées si les instituteurs et professeurs étaient davantage formés.
