

« Décembre en été » a été composé sur les routes de France, alors que Da Silva travaillait en tant que représentant pour une multinationale du disque. En deux années, une trentaine de titres voient le jour, peaufinés au gré des hôtels. Sur l’autoradio, les disques de Syd Barret, Joseph Arthur ou Elliot Smith ont remplacé ceux des Ramones. Son prochain disque sera intimiste ou ne sera pas. Pas question pourtant de renoncer à la tension. Elle est là, sous-jacente, au détour de chaque refrain d’un album parfois sombre et toujours habité. « Je voulais faire un truc dépouillé, direct, incisif. Un album qui ressemble à mes maquettes. » Avec un ton résolument rock. « Je ne me sens pas proche de la chanson française, à part Miossec ou Daniel Darc. » confie-t-il.
Un an après avoir été découvert en première partie de Cali en tournée, Da Silva défend ses chansons sur scène avec une énergie colossale. Apaisé mais bouillonnant, l’artiste envisage « Décembre en été » comme le prolongement naturel de ses multiples expériences musicales. « J’ai l’impression de faire la même chose qu’à l’époque où je jouais dans des groupes indus. La seule différence, c’est que désormais je les exprime avec une guitare acoustique et une voix. »
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