25 mars 1957 : le Traité de Rome est signé par six pays : Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, RFA, Italie et France représentés par Konrad Adenauer et Walter Hallstein pour la RFA, Paul-Henri Spaak et Jean-Charles Snoy et d’Oppuers pour la Belgique, Christian Pineau et Maurice Faure pour la France, Antonio Segni et Gaetano Martino pour l’Italie, Joseph Bech et Lambert Schaus pour le Luxembourg, Joseph Luns et Johannes Linthorst Homan pour les Pays-Bas. Il a constitué l’acte fondateur de la Communauté Economique Européenne (CEE) Jean Monnet a joué un rôle essentiel dans la conception du traité tout comme Robert Schuman considéré comme le père du Traité de Rome (voir son discours du 9 mai 1950).Après le Traité de Maastricht en 1992, il devient le Traité Instituant la Communauté Européenne. Extrait de l’historique de la journée du 25 mars 1957 figurant sur le site du Traité de Rome : « Une anecdote amusante : le jour de la signature, la mise en page définitive du texte n’est pas prête, si bien que ministres et chefs de délégation apposent leur signature sur un paquet de feuilles blanches ! Fort heureusement, au moment du scellage, qui marque l’adoption officielle des Traités, tout est rentré dans l’ordre. » (https://www.traitederome.fr/fr/histoire-du-traite-de-rome/25-mars-1957-signature-du-traite-de-rome/la-journee-du-25-mars-1957.html)
50 ans après presque jour pour jour, les élections présidentielles en France font passer le cinquantenaire de la naissance de l’Europe au second plan. A l’occasion de cette commémoration, le Parlement européen avait lancé un appel à projets ayant pour objectif de fournir des informations pertinentes aux ressortissants communautaires sur le rôle particulier joué par le Parlement européen, de susciter davantage l’intérêt du public et de stimuler la participation au débat. Nice et Strasbourg se sont portés villes candidates. C’est ainsi que pendant deux jours (le 21 et 22 mars) des conférences ont lieu à Acropolis à Nice ainsi que des expositions sur Konrad Adenauer, Robert Schuman et l’histoire de l’Europe.
Mardi après-midi l’espace Hermès d’Acropolis était loin d’afficher complet. Les intervenants ne sont pas fautifs. Ils étaient compétents, intéressants et compréhensibles de tous :
Jean-Dominique GIULIANI, Président de la Fondation Robert Schuman , Blandine PELLISTRANDI, Directrice de la Représentation de la Commission européenne à Marseille, Marc THOUMELOU, Administrateur au Sénat , Christian BIDEGARAY, Professeur de sciences politiques à l’Université de Nice-Sophia Antipolis. Il y avait beaucoup à apprendre sur le fonctionnement du parlement Européen et de l’Assemblée National et du Sénat par rapport aux institutions européennes. Le matin s’était déroulée des conférences tout aussi enrichissantes sur l’Europe. Jeudi des animations sur le thême « Osons l’Europe » puis des conférences sur l’avenir de l’Europe clotureront les festivités.
Ces festivités bien discrètes et pas assez festives prouvent malheureusement, et après le « non » au référendum, que les Français ont du mal à s’activer et à s’enflammer pour l’Europe. Les débats sur l’Europe ou les manifestations s’apparentent pour beaucoup à une migraine. Lorsqu’on l’évoque il donne mal à la tête et on cherche à le faire passer au plus vite. Il y a une réflexion à mener sur les causes à ce désintéressement et comment y rémédier. Peut-être en se souvenant du discours de Robert Schuman à considérer comme un des grands discours de l’histoire contemporaine.
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