Christian Estrosi a présenté le plan de lutte contre le moustique tigre

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Ce vendredi 27 juin, Christian Estrosi a présenté le plan de lutte contre le moustique tigre. Une étape cruciale de la protection de la population niçoise face à ce moustique, vecteur de maladies graves.

La lutte contre le moustique tigre est un enjeu majeur pour la santé publique et la qualité de vie des habitants de Nice. Ces derniers sont vecteurs de maladies comme le chikungunya, la dengue ou le zika. Ayant la capacité de se loger dans l’eau stagnante et les espaces verts, la ville de Nice a fait de cette lutte une bataille. Les objectifs dépassent désormais la prévention. Un tas d’actions concrètes ont été mises en place pour lutter contre le moustique tigre et les maladies qu’il transmet. Et bien que les Alpes-Maritimes soient pour l’instant épargnées, en ayant recensé zéro cas de chikungunya, il vaut mieux prévenir que guérir.

Une lutte à tous les échelons

La première strate de cette lutte, c’est la population niçoise. En premier lieu, ne pas hésiter à « prendre ses deux mains et tuer le moustique« , rappelle le docteur Christelle Pomares au CHU de Nice, avant d’entrer dans les détails : « pour diminuer ce risque vectoriel, on est tous acteurs : enlever tout ce que peut servir de lieu de ponte pour le moustique. On a tous une responsabilité. » 

Romain Alexandre, directeur départemental des Alpes-Maritimes l’ARS PACA, alerte également sur cette nécessité. « Il faut alerter, mobiliser le personnel de santé. Apprendre les bons gestes. La lutte est l’affaire de tous, de tous les échelons. » L’agence régionale de santé est, qui plus est, engagée aux côtés de la ville de Nice dans cette lutte contre le moustique tigre et ses maladies. Avec en supplément, un engagement international auprès de Monaco et l’Italie pour mettre en commun les systèmes de surveillance.

La lutte contre le moustique tigre est un véritable travail en réseau, en plus du travail individuel de la population. Sans négliger la partie de la recherche, essentielle. Les pompiers seront également pleinement mobilisés dans la lutte, comme chaque année. Pour les citoyens, un formulaire de signalement sera mis à disposition des citoyens afin de recueillir les déclarations. « C’est un plan qui mobilise beaucoup de citoyens et d’institutions » a tenu à rappeler Christian Estrosi.

Les mesures mises en place

Pour appuyer cette forte mobilisation, une cartographie des lieux clés a été établie dans Nice. Ce sont les espaces dans lesquels l’action doit primer, pour éradiquer les moustiques. Le quartier de Cimiez, le port, la colline du château ainsi que le Mont Boron sont en tête de la liste et considérés comme prioritaires dans la lutte. À savoir que d’autres cartographies sont réalisées, notamment une concernant les lieux de ponte des moustiques, actualisées tous les quinze jours.

De nombreux pièges ont aussi été installés par l’entreprise Rentokil, dans la ville et dans les secteurs clés. Soixante pièges pondoirs ont été mis en place. Ces derniers attirent les moustiques tigre en recherche d’une zone de ponte. Quatre autres pièges plus sophistiqués, permettant d’attirer les moustiques femelles en diffusant du CO2, ont également été positionnés dans des espaces prioritaires, comme dans les jardins des Arènes de Cimiez.

Christian Estrosi se veut combatif à propos de cette problématique du moustique tigre et fixe les objectifs. Dans les prochaines années, il y aura une « possibilité d’extension du dispositif et d’autres dispositifs seront étudiés, avec une adaptation de l’urbanisme. » Une lutte avec un coût important mais avant tout un combat collectif, nécessitant l’implication de tous.

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