
L’affaire Semiacs va de rebondissement en rebondissement. Dernier en date donc, la constitution en parties civiles de la société, elle-même, mais aussi des deux communes actionnaires que sont Nice et Cagnes sur Mer.

Voici les communiqués dans leur intégralité:
Suite aux mises en examen prononcées par le juge à l’encontre de cinq personnes dont l’ancien président et l’ancien directeur général délégué de la SEMIACS pour favoritisme, prise illégale d’intérêt, escroquerie en bande organisée, mais aussi corruption, abus de biens sociaux et détournements de fonds publics, les villes de Nice et de Cagnes-sur-Mer, actionnaires publics majoritaires de la dite société, dans la suite logique des actions engagées pour faire la transparence dans ce dossier, ont décidé de se constituer dès aujourd’hui partie civile.
Cette constitution de partie civile a vocation à permettre de participer au déroulement de l’instruction en tant que victimes et, à l’issue de la procédure, de réclamer judiciairement l’indemnisation du préjudice que les contribuables niçois et cagnois auront subi des suites des délits susceptibles d’avoir été commis.
La Semiacs prend acte des mises en examen prononcées à l’encontre de cinq personnes dont l’ancien président et l’ancien directeur général délégué dans le cadre notamment d’irrégularités liées à la passation de marchés publics.
La Semiacs tient à tirer toutes les conséquences juridiques de cette situation de fait et a décidé de se constituer partie civile afin que la justice puisse faire toute lumière sur l’éventuel préjudice subit par la société et en obtenir réparation.
