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27 avril 2024

Accord entre UE et Union Africaine sur le rapatriement des migrants contre une aide financière

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Le sommet UE-Afrique qui s’est tenu, ces derniers jours à Malte, avait plus pour objet principal les questions de sécurité et le rapatriement des migrants que la coopération.

Quelques jours avant le sommet, des désaccords entre l’UE et l’Union africaine (UA) ont commencé à apparaître au sujet de la question des rapatriements et des réadmissions.

Alors que l’UA affirme que les migrations constituent un outil de développement et de réduction de la pauvreté, la stratégie de l’UE sur ce phénomène vise avant tout à sécuriser ses frontières avec l’Afrique.

L’arrivée d’un grand nombre de réfugiés en provenance du Moyen-Orient et en particulier de Syrie, a transformé les migrants africains en migrants économiques dans le débat public.

Et c’est bien sur ce point que réside le désaccord de fond entre la position africaine sur les migrants et celle de l’UE : pour l’UA, la pauvreté et les catastrophes naturelles provoquées par le changement climatique obligent les jeunes Africains à migrer vers l’Europe à la recherche de meilleures opportunités ; l’émigration depuis l’Afrique a à la fois un impact positif sur les économies des pays africains en raison des transferts de fonds effectués par les migrants , et un impact négatif sur les sociétés en raison de la fuite des cerveaux.

Pour l’UA une solution durable réside donc, non pas dans le rapatriement des jeunes migrants africains qui ont été déplacés de force, mais dans le soutien aux pays africains dans leur lutte contre les causes profondes racine des phénomènes qui provoquent l’émigration.

Après avoir signé un plan, longuement négocié, avec les pays africains pour une meilleure gestion des questions migratoires, les dirigeants européens, ont annoncé le lancement d’un fonds d’aide à l’Afrique doté de 1,8 milliard d’euros. .

Les Vingt-huit vont maintenant tenter de trouver un accord pour l’aide à la Turquie afin de limiter le nombre de demandeurs d’asile.

Si le plan proposé aux pays africains suscite, à l’évidence, un certain scepticisme quant à son efficacité et au réel degré d’engagement des deux parties (les Européens tergiversent sur son financement, les Africains ont peu d’enthousiasme pour la politique de réadmission exigée d’eux), l’accord à conclure avec Ankara sème également le doute.

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