
Une nuit à l’hippodrome de Cagnes sur mer, une visite à l’Astrorama du Col d’Eze, ou même une simple balade, les participants adhérents à l’association des paralysés de France (APF) de Nice ne s’ennuieront pas cet été. Mais ils savent surtout que rien ne viendra leur barrer la route. Ni des transports en commun inaccessibles, ni des entrées de toilettes trop étroites. L’APF prévoit tout à l’avance, jusqu’au minibus conçu pour leur confort. Forte du travail de ses quelques 50 bénévoles, des dons et des subventions offertes par les municipalités, l’APF s’approche petit à petit de son objectif majeur : rendre tous les établissements recevant du publics (ERP) accessibles à tous. Patrick Touchot, bénévole au service animation le crie haut et fort : « Nous sommes des citoyens à part entière. Nous avons par conséquent droit comme toute autre personne à circuler dans ces lieux ».
Un label handiplage
Mais avec un soleil omniprésent et la chaleur fidèle à la saison, le lieu le plus fréquenté demeure le bord de mer. Dans le département, les plages labelisées dans le but d’accueillir au mieux les paralysés sont au nombre de cinq : Antibes, Saint Laurent du Var, Cagnes sur mer, Cannes et Cap d’Ail. En revanche concernant Nice, et malgré deux plages d’appellation « handiplage », Michelle Touchot, Présidente régionale d’handiplage reste sur ses positions : « Ces dernières ne répondent pas à la totalité des critères exigés pour obtenir Le label. Et ce, même si l’une d’elle a le mérite d’avoir été la première à avoir été aménagée pour les paralysés ».



