Face à des Rennais fantômatiques, l’OGC Nice n’a éprouvé aucune difficulté à dominer son sujet, hier, au stade du Ray (2-0). Les Aiglons ont fait la différence grâce à leurs défenseurs argentins, Monzon et Civelli.
Il y a des soirs comme ça que l’on souhaite oublier rapidement. Pour son retour sur la Côte, l’entraîneur rennais Frédéric Antonetti a été gâté. A l’instar du Corse, l’attaquant niçois Xavier Pentecôte (rupture des ligaments croisés) a vu sa soirée virer au cauchemar, hier.
Mais il en faut davantage pour déstabiliser les Aiglons. Poussés par un excellent Anthony Mounier, les Azuréens déroulent face à une équipe rennaise endormie.
Acculés sur leur but, les Bretons commettent des fautes. Costil accroche Dja Dje-Dje et concède un penalty (15e). Une aubaine pour Fabian Monzon, maître artificier en la matière, qui prend l’ancien portier caennais à contre-pied.
Conséquence de la domination azuréenne : les Bretons doivent patienter jusqu’à la 30e minute pour investir enfin le camp adverse. Mais ils manquent de précision, à l’image du Colombien, Victor Hugo Montaño.
Civelli, retour en grâce
Cette incursion n’aura pas de suite, puisque les hommes de René Marsiglia attaquent encore et encore. Et corsent l’addition, sur un corner de Fabrice Abriel, grâce à Renato Civelli, dont le coup de boule est trop puissant pour Jonathan Pitroipa, mal placé sur sa ligne.
Une sorte de rédemption pour le défenseur argentin, de retour de suspension. Hier, l’ancien Marseillais s’est montré impérial dans les airs.
Dépassés, les Rennais commettent des erreurs. En début de seconde période, le défenseur breton John Boye est (sévèrement) exclu par l’arbitre, Clément Turpin. Nouveau tournant du match ? Que nenni ! Contre toute attente, les Niçois préfèrent gérer leur avantage.
La qualité de jeu se perd et les coéquipiers de Guié-Guié manquent de précision pour tuer le match. Qu’importe, le résultat et la manière sont au rendez-vous. Cette victoire (2-0) est la suite logique des progrès entrevus à Lorient (0-1).