
Un euro seulement. Une petite pièce en échange d’une orange suffit pour aider les enfants soudanais. C’est l’action que mène « Les amis des enfants », partenaire de l’opération orange pour l’oeuvre de soeur Emmanuelle. Au détour du village de Noël à Nice, au milieu du Carnaval, ou même à la fête de la musique, la cinquantaine des membres actifs répondent présents à l’appel pour sensibiliser les promeneurs. Une présence rendue possible grâce à l’accord de la mairie de Nice. La présidente de l’association, Muriel Tranngoc-Phu ne le cache pas : « La mairie nous ouvre des portes. Cet été d’ailleurs, et pour la première fois, nous pourrons vendre les oranges à tous les concerts à Nikaïa ». Et pour cette femme, le compte est vite fait : « Avec 20 centimes, nous pouvons offrir un repas à un enfant. Je suis convaincue que l’être humain est généreux par nature. Il doit seulement le découvrir ». Sans cesse à la recherche de donateurs, cette dernière n’exclut personne. Des chefs d’entreprises aux banques, en passant par les écoles. L’objectif de sa démarche consiste alors, selon ses propos, à « ouvrir le coeur des personnes pour qu’elles comprennent. Ici, un euro n’est rien. Au Soudan, c’est beaucoup ». Un discours qui paye. La présidente s’en réjouit : « Récemment, une grande banque vient de nous aider. Le directeur s’implique personnellement dans cette action humanitaire ».
Les mains ouvertes pour recueillir de l’aide, la présidente de l’association n’oublie personne. Pas même le soutien des classes sociales les moins favorisées. En effet, elle se déplace également dans les cités. La présidente s’en souvient : « Nous sommes allés au quartier des Moulins. Les jeunes venaient poser des questions et nous aidaient à vendre les oranges. C’était beau à voir car si les enfants soudanais ont besoin de nourriture au sens propre du terme, les jeunes d’ici ont besoin de nourriture culturelle. Cela a donc été très bénéfique des deux côtés ».

Pour plus d’informations : https://www.ade.asso.fr/

